Volé dans la presse, le 02/05/2025.
Un détenu de 25 ans, condamné en novembre dernier pour coups mortels, a été libéré mercredi 30 avril par erreur à la place d’un autre prisonnier au patronyme presque similaire au centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan. Le prisonnier aurait réalisé l’erreur des matons mais quand même affirmé qu’il était le détenu concerné. Il s’est depuis volatilisé. Quelques heures après sa libération, le bon détenu a également été libéré. Au mardi 6 mai, le prisonnier n’aurait toujours pas été retrouvé, malgré un mandat de recherche et un mandat d’arrêt européen.
D’après la presse, l’homme libéré n’a d’ailleurs pas grand-chose en commun avec son codétenu : «Ils n’ont ni la même morphologie, ni le même prénom», ni la même nationalité. Seule une lettre diffère dans leurs noms de famille, qui peuvent se prononcer de la même manière. Une enquête administrative a été ouverte pour « déterminer les circonstances de cette libération accidentelle », tandis que les syndicats de maton évoque « erreur humaine regrettable et incompréhensible » et (surprise !)« le manque d’effectifs ». En tout cas, pas besoin d’enquête pour en déduire que les matons sont complètement cons et que malgré tous leurs joujous technologiques et pour surveiller/ficher les prisonnier-es (biométrie, empreintes, etc…), il suffit d’un moment pour saisir l’occasion et leur filer sous le nez. Bon vent !