L’impact du mouvement BDS dans la lutte contre la complicité des États, des entreprises et des institutions avec l’apartheid d’Israël s’est considérablement accru en ces temps de carnage. Vous trouverez ci-dessous un bref échantillon de plus de 100 impacts du BDS au cours de la seconde moitié de 2024. […]
Le 31 octobre, lors d’une explosion dans un appartement à Athènes, le camarade anarchiste Kyriakos Xymitiris est tombé dans la bataille pour la libération sociale et de classe. La camarade anarchiste Marianna a subi de graves blessures. Après avoir été soignée à l’hôpital Evangelismos sous la surveillance constante de la police, elle a été transférée le vendredi 15/11 à la prison de Korydallos. Suite aux événements du 31 octobre, les camarades Dimitra Z, Dimitris, Nikos R. et A.K ont également été incarcéré-es dans la prison de détention provisoire de Korydallos. Les cinq camarades ont été inculpé-es en vertu de la loi antiterroriste 187A : formation et appartenance à une organisation terroriste, possession et fabrication d’explosifs, ainsi que détérioration de biens privés.
Note : Si la prise du pouvoir de Hayat Tahrir al-Sham (HTS ou HTC) n’est pas souhaitable, les récents événements en Syrie ont ouvert une brèche et permis la chute du régime d’Assad, donnant notamment lieu à des soulèvements diffus et autonomes à travers tout le pays. C’est dans ces moments de trouble que les révolutionnaires peuvent se glisser pour y construire des contre pouvoirs anti-autoritaires, dans la suite et l’héritage de la révolution syrienne.
Nous publions à la suite les traductions de plusieurs textes, complets ou partiels, dont certains ont pu déjà être rendus caduques par l’avancée fulgurante des rebelles, mais dont on pense qu’ils restent pertinents pour comprendre les événements de la semaine passée. Ces textes ont été écrits par Robin Yassin-Kassab et Leila al-Shami, révolutionnaires syriens notamment co-auteurices de Burning Country: Syrians in Revolution and War et de nombreux autres textes autour de la révolution syrienne publié sur leurs blogs respectifs dans la dernière décennie.
D’après une enquête d’Amnesty International (on peut aussi lire le post de Sudfa Media sur le sujet), des armes françaises ont été déployées par les Forces de Soutien Rapide (RSF) dans la guerre au Soudan. Le Système Gallix, qui est un système de défense utilisant notamment fumées et projectiles pour dissimuler ou protéger des véhicules au combat rapproché, a été retrouvé sur des véhicules blindés de transports fournis par les Emirats Arabes Unis, pays auquel la France exporte de nombreuses armes et signe de nombreux partenariats dans le domaine militaire. La technologie militaire en question est fabriquée par Lacroix Defense et co-produite avec KNDS France (le nouveau nom de Nexter). Quant aux Forces de Soutien Rapide, l’une des deux armées du conflit au Soudan qui s’affronte avec l’armée soudanaise, elle a multiplié lors du conflit des massacres de civils dans tout le pays, l’utilisation du viol comme arme de guerre, et des violences génocidaires au Darfour.
On répertorie à la suite les différentes sites de ces deux entreprises, aussi fortement liés à l’Etat français, qui possède notamment des parts importantes de KNDS.
reçu par mail (en français) / lundi 11 novembre 2024
Le samedi 16/11, nous appelons les groupes, collectifs, tous les camarades du monde entier à une journée internationale de commémoration et d’actions pour le militant anarchiste décédé et notre cher camarade Kyriakos Xymitiris.
Republication, légèrement remise dans le contexte des révoltes contre la vie chère aux Antilles, d’une cartographie contre l’oppression coloniale française en Kanaky. Celle-ci évoquait notamment les entreprises de la FEDOM (Fédération des Entreprises d’Outre-Mer), qui concerne l’ensemble des territoires d’’’Outre-Mer ».
Depuis bientôt un an, l’appareil colonial israélien continue à se déchaîner sur les territoires palestiniens. Il a anéanti une grosse partie de la bande de Gaza et multiplie les colonies de peuplement en Cisjordanie. Un génocide est en cours pendant que la résistance se fait depuis presque une centaine d’années : des marches de retour vers des terres volées par les colons à la lutte armée en passant par le boycott économique et académique, la grève générale, les grèves de la faim en prison ou l’insurrection.
L’histoire de ces luttes est complètement effacée, dès lors qu’on prétend que tout a commencé le 7 octobre ou qu’on recentre la souffrance (réelle) des otages israélien·nes du Hamas en occultant les milliers de palestinien·nes qui croupissent dans des geôles coloniales depuis des mois, voire des années, sans aucun procès. Les exactions des groupes armés, historiquement présentes dans toutes les luttes de libération nationale, ont cette fois-ci servi à légitimer la radicalisation d’un État colonial qui a pleinement assumé le volet génocidaire de son projet sioniste.
Les cibles ne manquent pas : vivant dans des pays occidentaux, nous sommes entouré·es de puissantes institutions économiques, politiques, militaires et diplomatiques, qui se rendent complices depuis des années de la colonisation de la Palestine. La raison n’est pas un prétendu complot sioniste, mais bien la nature et le projet même de l’Occident capitaliste qui s’appuie depuis toujours sur des infrastructures coloniales en tout genre pour perpétuer sa domination du reste du monde. Il est alors logique que des banques telles que la BNP Paribas ou la Société générale investissent dans le « bastion de la civilisation au Moyen-Orient », que des entreprises d’armement telles que Thalès ou Safran travaillent main dans la main avec les géants du complexe militaro-industriel israélien, que Carrefour ou McDo fournissent des repas gratuits aux soldat·es de l’armée génocidaire tout en franchisant différents magasins dans les territoires occupés de Cisjordanie…
Nous appelons à tout péter lors d’une semaine d’actions autonomes du 1er au 8 octobre !
Appel à la formation de cortèges aux seins des manifestations du mardi 1er octobre de l’Intersyndicale !
Depuis quelques semaines, d’importantes mobilisations ont lieu en Martinique et un mouvement (de moindre ampleur) en Guadeloupe contre la Vie chère, dénonçant les prix exorbitants pratiqués par la grande distribution. Les prix y sont en effet en moyenne 40% plus élevés qu’en France hexagonale. Derrière ces manifestations, il s’agit en réalité d’une remise en cause de structures économiques issues du capitalisme de plantation né durant la période coloniale esclavagiste.
En Martinique, les békés, descendants blancs esclavagistes, détiennent encore 52% des terres agricoles et 20% de la richesse de l’île alors qu’ils ne représentent qu’1% de la population. Bernard Hayot, l’un d’eux, possède aujourd’hui 11 hypermarchés Carrefour en Guyane, Guadeloupe, Martinique, à la Réunion ainsi qu’en République Dominicaine. Il détient aussi 60% du marché de la grande distribution en Kanaky.
Liberté pour Georges, liberté pour toustes ! Pour un cortège anticarcéral à Lannemezan
« …Je ne comprends pas car ce genre de manifestation, ce n’est pas la première fois qu’elle est organisée et cela s’est toujours bien passé. En tout cas, nous, le personnel pénitentiaire ne sommes en rien responsables de ce que M. Abdallah ne soit pas libéré. C’est la première fois que je vois ça » Responsable FO maton du CP de Lannemezan le 12/04/2024, chouinant à la suite de tags qui ne faisaient que souhaiter leur mort et de quelques petits lancers de cailloux. https://www.ladepeche.fr/2024/04/12/tags-menacants-en-marge-de-la-manifestation-de-samedi-11886489.php
Ce 7 octobre qui vient, Georges Abdallah sera devant le tribunal d’application des peines suite à la demande de son avocat pour une demande de libération conditionnelle à son expulsion. Une manifestation aura ainsi lieu le 26 octobre à Lannemezan pour prolonger le mouvement de solidarité et se rendre jusque devant la prison. Comme des compas l’ont écrit pour la manifestation du 6 avril dernier, « nous dénonçons les détentions prolongées, les conditions inhumaines de détention et les injustices systémiques qui caractérisent le système carcéral. » Peu importe le rendu de son audience, » la libération de Georges Abdhallah est liée à la libération de chaque individu incarcéré injustement, qu’il soit emprisonné pour ses convictions politiques, son statut socio-économique ou toute autre raison ». Nous continuerons à lutter contre toutes les taules jusqu’à ce qu’elles soient entièrement vidées et détruites. https://paris-luttes.info/pour-une-presence-anarchiste-et-18090
Rassemblement de solidarité à l’occasion de l’audience préliminaire pour l’opération Sibilla (Pérouse, 10 octobre 2024)
Le 10 octobre est fixée l’audience préliminaire pour la procédure Sibilla, qui a conduit en novembre 2021 à une opération visant principalement le journal anarchiste « Vetriolo », opération destinée à mettre en garde contre les publications anarchistes révolutionnaires. une mise en accusation sera demandée pour 12 anarchistes sur 19 chefs d’accusation, presque tous aggravés par le but du terrorisme.
Pour attaquer les anarchistes et les voies révolutionnaires, l’État se déchaîne sur des capacités d’incitation et d’orientation dans un domaine comme celui du mouvement anarchiste qui a toujours été le promoteur d’une autonomie de pensée et d’action radicale. Une affirmation qui va de pair avec le fait d’avoir soutenu dans le procès Scripta Manent des condamnations pour « massacre politique » dans le pays où les massacres, ceux réels, ont toujours été perpétrés par l’appareil d’État.
En même temps que ce procès, l’opération Sibilla a été décisive pour le transfert dans le régime carcéral 41 bis d’Alfredo Cospito, un des 12 accusés de cette affaire. Avec la mobilisation intense de 2022-23 contre 41 bis et l’emprisonnement à vie sans possibilité de libération conditionnelle, nous avons pu éviter des peines allant jusqu’à l’emprisonnement à vie résultant de Scripta Manent, en raison de l’accusation de « massacre politique ». Aujourd’hui comme hier, Comme un procès potentiel de Sibilla approche, nous nous solidarisons avec Alfredo, défendons les publications anarchistes et soutenons l’urgence de la lutte révolutionnaire. Continue reading « [Italie] Pas touche aux publications anarchistes ! »→
Yuval Moav de Kfar Neter, Oryan Mueller de Tel Aviv et Itamar Greenberg de Bnei Brak ont été condamnés début août pour refus de rejoindre leur service militaire obligatoire. Tous trois sont envoyés à la prison militaire de Neve Ztedek. Ils devraient être jugés à plusieurs reprises pendant plusieurs mois.
Depuis le début de la guerre, le réseau israélien de soutien aux refuzniks Mesarvot soutient des réfractaires tels que Tal Mitnik (185 jours de prison), Sofia Orr (85 jours) et Ben Arad (95 jours). Les trois réfractaires emprisonnés cette semaine ont reçu les conseils et le soutien des réfractaires précédents.
Mesarvot nous a fait suivre un interview qu’ils ont donné au média en ligne +972 ainsi que leurs déclarations de refus lues devant le tribunal, que nous avons traduites et partageons pour faire entendre leur voix pour la paix le plus largement possible.
« L’organisation informelle n’a donc pas pour but de rassembler tous-tes les compagnon-es derrière le même drapeau ou de réduire l’autonomie des groupes affinitaires et des individualités, mais de faire dialoguer cette autonomie. Elle n’est pas un biais pour faire tout ensemble, mais est un instrument pour donner corps et âme à un projet commun, à travers les interventions particulières des groupes affinitaires et des individualités » Archipel – Affinité, organisation informelle et projets insurrectionnels
Le 7 septembre, le NFP appelle à manifester pour exiger la nomination d’une Première ministre et dénoncer les déclarations « anti-démocratiques » de Macron. Mais devons-nous vraiment nous engager dans un énième mouvement qui risque d’être aussi républicain, réformiste et paternaliste que les autres ?
Plutôt que de critiquer nos camarades qui choisiront d’y participer, interrogeons-nous sur ce que ces mouvements pourraient réellement apporter dans les jours à venir. Peuvent-ils se transformer en quelque chose de plus audacieux, de plus radical, de plus autonome ? La réponse est incertaine. En revanche, ce dont nous sommes sûr-es, c’est que les derniers mois de lutte nous ont montré l’importance de construire une solidarité par la base, notamment une solidarité anarchiste et anticoloniale avec les peuples palestiniens, Kanak et tou-te-s celleux opprimé-es par des forces coloniales dont la France fait partie.
Souvenons-nous de mai dernier, lorsque des manifestations spontanées pour la Palestine ont éclaté. Elles ont marqué une rupture avec le cadre traditionnel, rejetant l’idée de dialoguer avec un État et le considérant désormais comme un obstacle à l’émancipation. Ces manifestations, malgré leurs imperfections, ont brisé une routine établie, notamment après le tragique bombardement du camp de Rafah.
ULTRA VIOLENCE DES ULTRA-RICHES :QUAND LA JUSTICE MET DES FEMMES ET DES PERSONNES QUEERS À LA RUE EN FAVORISANT DES MULTI-PROPRIÉTAIRES
IL Y A URGENCE : EXPULSÉ.E.S SOUS 15 JOURS Suite au procès du 18 juin 2024 (voir notre compte-rendu ici), la juge en charge du dossier s’est rangée du côté des propriétaires ultra-riches (la famille Helfrich) pour expulser le squat La Pigeonne, lieu de vie et d’activités féministe, queer et antiraciste de Strasbourg.
L’institution représentant la justice étatique condamne sévèrement les habitant-e-s de La Pigeonne qui occupent les lieux depuis 4 ans, en très grande précarité, majoritairement des femmes exilé-e-s, souffrant de problèmes de santé et de handicaps. Le délai de l’expulsion? 15 jours. Et s’ajoutent à cela 27 000 euros d’amendes pour des personnes dont la majorité a 0 revenu car l’État refuse de leur donner des papiers!!! La décision du tribunal est crade, brutale et cynique. Digne d’une justice qui continue de tuer les plus pauvres. Car la sentence de la rue est une sentence de mort.
LA JUSTICE EN FAVEUR DES ULTRAS RICHES
Alors qu’on nous bassine toute l’année avec « les valeurs de la république », le tribunal s’est rangé du côté des propriétaires, une famille alsacienne possédant de nombreuses demeures et domaines : les Helfrich. Ces derniers avaient abandonné la maison qui abrite La Pigeonne il y a une dizaine d’années pour la laisser pourrir et tomber en ruines. Les Helfrich n’ont jamais daigné répondre à nos courriers et se sont manifestés au bout de 2 ans d’occupation en coupant l’eau, illégalement.
Pourtant, il n’y a aucune urgence pour Joseph Helfrich, classé dans les 500 plus grandes fortunes de France (selon le magazine Challenges) et en 12ème position du classement alsacien. Son frère, François Helfrich possède la société Helfrich, implantée partout en France, qui commercialise des cadeaux pour les comités d’entreprises (12 agences, plus de 200 employé-e-s). Pourquoi précipiter l’expulsion en faveur d’une famille dont la fortune est estimée à 240 millions d’euros? Pour punir les squatteureuses? Mater les pauvres? Ces décisions servent à empêcher l’organisation de la solidarité envers les plus précaires. Nous devrions crever en silence et adopter des moyens de luttes « propres », politiquement corrects et non menaçants.Il ne s’agit pas ici de « rendre justice » mais de réprimer. Les juges aussi sont des militants politiques qui favorisent les individus de leur propre classe. Joseph Helfrich est actionnaire majoritaire du groupe grands chais de france (qui possède entre autres le domaine Arthur Metz, premier producteur de crémant d’Alsace, mais aussi JP Chenet, Calvet, Grand Sud). Ce n’est pas un petit business, mais une industrie qui s’étend jusqu’en Afrique.
Aujourd’hui, cette famille obtient l’expulsion d’un squat de personnes en grande précarité, dont une majorité de femmes exilées et précaires, tout en refusant toute négociation. Pour rappel, le collectif de La Pigeonne a entretenu des lieux laissés à l’abandon depuis plus de 8 ans : iells ont réparé et entretenu la maison, organisé des chantiers solidaires, déployé de longs effort pour prendre soin d’un espace inutilisé, afin de créer un endroit viable et chaleureux pour toustes ses habitant·e·s, mais aussi les voisin-e-s et autres Strasbourgeois-e-s, avec une bibliothèque (la Marsha P. Johnson), des cantines solidaires, des ateliers, des discussions, des projections, etc. Surtout, avant tout, iels se sont organisé-e-s pour survivre, sans violence et en sécurité, quand les femmes et les personnes queers à la rue sont une cible privilégiée des agressions sexistes et sexuelles.
LA NÉCESSITÉ DE S’ORGANISER FACE À L’INJUSTICE
S’organiser en utilisant des outils efficaces face à une société de plus en plus à droite qui est déconnectée de sa propre humanité, apathique et radicalisée. Dans un contexte où l’État soutient inconditionnellement les ultra-riches et s’allie à l’extrême-droite, la justice broie les racisé.e.s, les pauvres, les malades, les.handie.s, les femmes et les queers en leur retirant le droit fondamental d’avoir un toit. Et cette injustice concerne tout le monde.Nous rappelons que la situation des squats est interdépendante de celle des autres habitats précaires : elle concerne le domaine plus vaste du droit au logement, le marché de l’habitat inaccessible et touche à la dignité humaine mise à mal par les institutions et les entrepreneurs privés.
Nous dénonçons la brutalité organisée et la violence de la justice qui bénéficie aux riches comme la famille Helfrich. Ils ne sauront jamais ce qu’est l’angoisse d’être à la rue, comment cela affecte le corps, le mental et les relations. Contre eux, et contre une justice de classe et un état démissionnaire nous avons quand même des moyens d’action : la solidarité et le boycott commercial.
=> Nous appelons à l’action solidaire de tou-te-s pour responsabiliser ces ultra-riches. Nous appelons au boycott immédiat des produits suivants: les vins et crémants Arthur Metz, JP Chenet, Maison Klipfel, domaine André Lorentz, Maison Calvet, vins Grand Sud.Si vous avez Instagram : taguez et bloquez ces entreprises pour les interpeler et visibiliser cette lutte (un tuto sera visible sur notre compte). Le boycott a fait ses preuves, il est souvent responsable de baisses du chiffre d’affaires !
=> Il est évident que si les habitant.e.s n’ont pas trouvé de logement depuis 4 ans, elles n’en trouveront pas dans un délai de 15 jours, et vont donc se retrouver à la rue et en danger, en situation d’exploitation sexiste et raciste, tandis que les Helfrich continueront à jouir de leurs domaines et laisseront le bâtiment en l’état, encore abandonné.
Nous avons aussi besoin d’une aide matérielle et financière, en nous contactant ou via notre cagnottepour affronter l’expulsion (trouver des solutions pour les affaires des personnes, trouver du logement, se nourrir et couvrir les besoins quotidiens) : https://www.helloasso.com/associations/lescousinesdelest
=> Nous appelons à la responsabilité de la mairesse de Strasbourg afin qu’elle organise le relogement URGENT et DURABLE de toutes les habitant-e-s du squat.
=> Nous exigeons l’effacement des amendes monstrueuses et absurdes que la famille Helfrich exige de la part de personnes sans domicile.
Nous avons urgemment besoin de la solidarité de tou-te-s face à la violence de cette expulsion.
Nous ne sommes pas les seul.e.s à souffrir de cette violence organisée. Alors même que les riches sont solidaires entre eux, notre meilleure riposte est l’organisation de la solidarité populaire. Une société sans classe est possible! Aucune victoire n’est possible sans lutter!
Nous appelons les collectifs de squat, de personnes précaires et les médias alternatifs à relayer ce communiqué et engager des actions de soutien et de riposte.
Nous restons disponibles pour plus d’informations sur notre mail lapigeonne@riseup.net
À l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec Gaza et pour la libération de tous les prisonnier⸱es palestinien⸱nes du 3 août dernier, plusieurs activistes et organisations ont initié une campagne de soutien aux prisonnières palestiniennes.
Démanteler Damon : Libérer les résistantes !
Dans cette campagne, nos demandes sont simples : nous demandons la destruction de la prison de Damon ; nous demandons la libération de toutes les femmes* palestiniennes qui y sont détenues. Bien que cette campagne se concentre sur la prison de Damon et ses détenues, nous appelons également à la destruction de toutes les prisons coloniales et à la libération de tous les prisonnier⸱es palestinien⸱nes.
La pratique sioniste de l’emprisonnement s’est intensifiée depuis le 7 octobre. Des enlèvements massifs ont eu lieu en Cisjordanie et en Palestine de 48, le nombre de prisonnier⸱es dans les prisons sionistes s’élevant actuellement à plus de 9 900 et celui des prisonnier⸱es dans les camps de concentration à Gaza à plusieurs milliers. Le recours systématique à la torture, à l’isolement et aux agressions sexuelles (quel que soit le genre) est une pratique normalisée de l’armée israélienne d’occupation.
Depuis le 13 avril 2023, une guerre civile entre deux factions de l’armée (l’armée officielle et les Forces de soutien rapide), ravage le Soudan. Cette guerre est alimentée par des intérêts géostratégiques opposés (Ukraine, Egypte, Iran, Arabie saoudite et Turquie côté armée, Russie et Emirats arabes unis côté FSR) sur un pays occupant une position géostratégique (contrôle des sources du Nil, contrôle de la Mer Rouge et du commerce par le Canal de Suez). Mais bien plus encore, il s’agit d’une guerre entre deux factions contre-révolutionnaires qui souhaitent écraser le peuple soudanais qui a osé se lever contre la dictature islamiste puis contre la dictature militaire et a osé mettre en place une organisation de la société civile de façon horizontale, via les Comités Révolutionnaires.