Yuval Moav de Kfar Neter, Oryan Mueller de Tel Aviv et Itamar Greenberg de Bnei Brak ont été condamnés début août pour refus de rejoindre leur service militaire obligatoire. Tous trois sont envoyés à la prison militaire de Neve Ztedek. Ils devraient être jugés à plusieurs reprises pendant plusieurs mois.
Depuis le début de la guerre, le réseau israélien de soutien aux refuzniks Mesarvot soutient des réfractaires tels que Tal Mitnik (185 jours de prison), Sofia Orr (85 jours) et Ben Arad (95 jours). Les trois réfractaires emprisonnés cette semaine ont reçu les conseils et le soutien des réfractaires précédents.
Mesarvot nous a fait suivre un interview qu’ils ont donné au média en ligne +972 ainsi que leurs déclarations de refus lues devant le tribunal, que nous avons traduites et partageons pour faire entendre leur voix pour la paix le plus largement possible.
Note éditoriale :Bien que nous ne soyons pas en accord avec la totalité de ce texte, et notamment ses passages les plus teintés des limitations de son analyse communiste à tendance plutôt marxiste, nous le trouvons suffisamment intéressant pour le diffuser, et pour l’intérêt qu’il a dans sa discussion de la révolte au Kenya. Quant aux points de désaccord ou de réserve, nous pourrions citer entre autres la position plutôt d’une tendance class-first, avec sa fétichisation habituelle d’une identité « prolétarienne » et son rejet des luttes « de libération nationale », ou encore la position sous-entendue au détour d’une ligne sur le contexte haïtien (sur lequel on pourra par exemple lireA propos de la situation en Haïti).
Le texte que nous présentons ici sur la très récente vague de lutte de classe qui a balayé le Kenya (et qui le balaye toujours au moment où nous écrivons) ne prétend pas être « complet », ni être une analyse « sérieuse », « objective » et pédante de la situation. Nous ne sommes pas là pour faire un simple diagnostic des maux du Capital, nous sommes là pour en être le fossoyeur ! Nous n’avons que faire des « savantes » et « brillantes » analyses de l’économie politique bourgeoise, tant prisées par toutes les couleurs et les nuances du prisme de la gauche et de l’extrême gauche du capital, analyses qui écrasent du poids de leurs chiffres, de leurs pourcentages, de leurs graphiques, de leurs courbes, de leur logorrhée… toute expression de la vie de notre classe et de sa lutte, toute manifestation du vivant. Pour ce qui nous concerne, nous adressons simplement et modestement un vibrant et chaleureux salut à nos frères et sœurs de classe en lutte au Kenya, comme partout ailleurs dans cet enfer capitaliste qui s’impose à notre humanité, et nous les appelons à tenir tête, après l’avoir relevée, à s’organiser toujours plus puisement pour les luttes à venir…
Ce papier cherche à diffuser des informations sur les résistances contre la taule, dedans comme dehors, et à servir de support à celles et ceux qui luttent contre l’existence de cette horreur appelée prison, dans une perspective anarchiste.
Jusqu’au numéro 5, Murmure était diffusé uniquement en version papier, de la main à la main, dans des infokiosks ou des tables de presse. Il est maintenant possible de le trouver sur internet et de l’imprimer soi-même.
Initialement publié sur Infos prison sur Saint Etienne, le 20/08/2024 et le 03/09/2024.
Deux refus de remonter de promenade en 2 semaines à la Talaudière
Le jeudi 9 août, des détenus du bâtiment A de la Talaudière ont bloqué la promenade, et sont finalement remontés « après des négociations ».
Le 14 août à 17h, une cinquantaine (52) de détenus du bâtiment B ont refusé de remonter après la promenade. Cela a duré plusieurs heures. Un banc a été incendié, des vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux. Les ERIS de Lyon ont été envoyés, et sur une des vidéos un détenu dit qu’un maton pointe sa fenêtre de son arme. Continue reading « [France] Rebellions répétées à la prison de Saint Etienne »→
« L’organisation informelle n’a donc pas pour but de rassembler tous-tes les compagnon-es derrière le même drapeau ou de réduire l’autonomie des groupes affinitaires et des individualités, mais de faire dialoguer cette autonomie. Elle n’est pas un biais pour faire tout ensemble, mais est un instrument pour donner corps et âme à un projet commun, à travers les interventions particulières des groupes affinitaires et des individualités » Archipel – Affinité, organisation informelle et projets insurrectionnels
Le 7 septembre, le NFP appelle à manifester pour exiger la nomination d’une Première ministre et dénoncer les déclarations « anti-démocratiques » de Macron. Mais devons-nous vraiment nous engager dans un énième mouvement qui risque d’être aussi républicain, réformiste et paternaliste que les autres ?
Plutôt que de critiquer nos camarades qui choisiront d’y participer, interrogeons-nous sur ce que ces mouvements pourraient réellement apporter dans les jours à venir. Peuvent-ils se transformer en quelque chose de plus audacieux, de plus radical, de plus autonome ? La réponse est incertaine. En revanche, ce dont nous sommes sûr-es, c’est que les derniers mois de lutte nous ont montré l’importance de construire une solidarité par la base, notamment une solidarité anarchiste et anticoloniale avec les peuples palestiniens, Kanak et tou-te-s celleux opprimé-es par des forces coloniales dont la France fait partie.
Souvenons-nous de mai dernier, lorsque des manifestations spontanées pour la Palestine ont éclaté. Elles ont marqué une rupture avec le cadre traditionnel, rejetant l’idée de dialoguer avec un État et le considérant désormais comme un obstacle à l’émancipation. Ces manifestations, malgré leurs imperfections, ont brisé une routine établie, notamment après le tragique bombardement du camp de Rafah.
Les forces de l’ordre ont essuyé des tirs et des jets de pierre, ce mardi 3 septembre, au Mont-Dore, dans le secteur de Saint-Louis et à hauteur de la tribu de La Conception où plusieurs interpellations ont eu lieu.
ULTRA VIOLENCE DES ULTRA-RICHES :QUAND LA JUSTICE MET DES FEMMES ET DES PERSONNES QUEERS À LA RUE EN FAVORISANT DES MULTI-PROPRIÉTAIRES
IL Y A URGENCE : EXPULSÉ.E.S SOUS 15 JOURS Suite au procès du 18 juin 2024 (voir notre compte-rendu ici), la juge en charge du dossier s’est rangée du côté des propriétaires ultra-riches (la famille Helfrich) pour expulser le squat La Pigeonne, lieu de vie et d’activités féministe, queer et antiraciste de Strasbourg.
L’institution représentant la justice étatique condamne sévèrement les habitant-e-s de La Pigeonne qui occupent les lieux depuis 4 ans, en très grande précarité, majoritairement des femmes exilé-e-s, souffrant de problèmes de santé et de handicaps. Le délai de l’expulsion? 15 jours. Et s’ajoutent à cela 27 000 euros d’amendes pour des personnes dont la majorité a 0 revenu car l’État refuse de leur donner des papiers!!! La décision du tribunal est crade, brutale et cynique. Digne d’une justice qui continue de tuer les plus pauvres. Car la sentence de la rue est une sentence de mort.
LA JUSTICE EN FAVEUR DES ULTRAS RICHES
Alors qu’on nous bassine toute l’année avec « les valeurs de la république », le tribunal s’est rangé du côté des propriétaires, une famille alsacienne possédant de nombreuses demeures et domaines : les Helfrich. Ces derniers avaient abandonné la maison qui abrite La Pigeonne il y a une dizaine d’années pour la laisser pourrir et tomber en ruines. Les Helfrich n’ont jamais daigné répondre à nos courriers et se sont manifestés au bout de 2 ans d’occupation en coupant l’eau, illégalement.
Pourtant, il n’y a aucune urgence pour Joseph Helfrich, classé dans les 500 plus grandes fortunes de France (selon le magazine Challenges) et en 12ème position du classement alsacien. Son frère, François Helfrich possède la société Helfrich, implantée partout en France, qui commercialise des cadeaux pour les comités d’entreprises (12 agences, plus de 200 employé-e-s). Pourquoi précipiter l’expulsion en faveur d’une famille dont la fortune est estimée à 240 millions d’euros? Pour punir les squatteureuses? Mater les pauvres? Ces décisions servent à empêcher l’organisation de la solidarité envers les plus précaires. Nous devrions crever en silence et adopter des moyens de luttes « propres », politiquement corrects et non menaçants.Il ne s’agit pas ici de « rendre justice » mais de réprimer. Les juges aussi sont des militants politiques qui favorisent les individus de leur propre classe. Joseph Helfrich est actionnaire majoritaire du groupe grands chais de france (qui possède entre autres le domaine Arthur Metz, premier producteur de crémant d’Alsace, mais aussi JP Chenet, Calvet, Grand Sud). Ce n’est pas un petit business, mais une industrie qui s’étend jusqu’en Afrique.
Aujourd’hui, cette famille obtient l’expulsion d’un squat de personnes en grande précarité, dont une majorité de femmes exilées et précaires, tout en refusant toute négociation. Pour rappel, le collectif de La Pigeonne a entretenu des lieux laissés à l’abandon depuis plus de 8 ans : iells ont réparé et entretenu la maison, organisé des chantiers solidaires, déployé de longs effort pour prendre soin d’un espace inutilisé, afin de créer un endroit viable et chaleureux pour toustes ses habitant·e·s, mais aussi les voisin-e-s et autres Strasbourgeois-e-s, avec une bibliothèque (la Marsha P. Johnson), des cantines solidaires, des ateliers, des discussions, des projections, etc. Surtout, avant tout, iels se sont organisé-e-s pour survivre, sans violence et en sécurité, quand les femmes et les personnes queers à la rue sont une cible privilégiée des agressions sexistes et sexuelles.
LA NÉCESSITÉ DE S’ORGANISER FACE À L’INJUSTICE
S’organiser en utilisant des outils efficaces face à une société de plus en plus à droite qui est déconnectée de sa propre humanité, apathique et radicalisée. Dans un contexte où l’État soutient inconditionnellement les ultra-riches et s’allie à l’extrême-droite, la justice broie les racisé.e.s, les pauvres, les malades, les.handie.s, les femmes et les queers en leur retirant le droit fondamental d’avoir un toit. Et cette injustice concerne tout le monde.Nous rappelons que la situation des squats est interdépendante de celle des autres habitats précaires : elle concerne le domaine plus vaste du droit au logement, le marché de l’habitat inaccessible et touche à la dignité humaine mise à mal par les institutions et les entrepreneurs privés.
Nous dénonçons la brutalité organisée et la violence de la justice qui bénéficie aux riches comme la famille Helfrich. Ils ne sauront jamais ce qu’est l’angoisse d’être à la rue, comment cela affecte le corps, le mental et les relations. Contre eux, et contre une justice de classe et un état démissionnaire nous avons quand même des moyens d’action : la solidarité et le boycott commercial.
=> Nous appelons à l’action solidaire de tou-te-s pour responsabiliser ces ultra-riches. Nous appelons au boycott immédiat des produits suivants: les vins et crémants Arthur Metz, JP Chenet, Maison Klipfel, domaine André Lorentz, Maison Calvet, vins Grand Sud.Si vous avez Instagram : taguez et bloquez ces entreprises pour les interpeler et visibiliser cette lutte (un tuto sera visible sur notre compte). Le boycott a fait ses preuves, il est souvent responsable de baisses du chiffre d’affaires !
=> Il est évident que si les habitant.e.s n’ont pas trouvé de logement depuis 4 ans, elles n’en trouveront pas dans un délai de 15 jours, et vont donc se retrouver à la rue et en danger, en situation d’exploitation sexiste et raciste, tandis que les Helfrich continueront à jouir de leurs domaines et laisseront le bâtiment en l’état, encore abandonné.
Nous avons aussi besoin d’une aide matérielle et financière, en nous contactant ou via notre cagnottepour affronter l’expulsion (trouver des solutions pour les affaires des personnes, trouver du logement, se nourrir et couvrir les besoins quotidiens) : https://www.helloasso.com/associations/lescousinesdelest
=> Nous appelons à la responsabilité de la mairesse de Strasbourg afin qu’elle organise le relogement URGENT et DURABLE de toutes les habitant-e-s du squat.
=> Nous exigeons l’effacement des amendes monstrueuses et absurdes que la famille Helfrich exige de la part de personnes sans domicile.
Nous avons urgemment besoin de la solidarité de tou-te-s face à la violence de cette expulsion.
Nous ne sommes pas les seul.e.s à souffrir de cette violence organisée. Alors même que les riches sont solidaires entre eux, notre meilleure riposte est l’organisation de la solidarité populaire. Une société sans classe est possible! Aucune victoire n’est possible sans lutter!
Nous appelons les collectifs de squat, de personnes précaires et les médias alternatifs à relayer ce communiqué et engager des actions de soutien et de riposte.
Nous restons disponibles pour plus d’informations sur notre mail lapigeonne@riseup.net
These collected texts have been compiled from multiple sources which have translated articles initially written in French, mostly coming from Sans nom. Not all of the French texts have been translated yet (as of making this compilation). If you translate one of the untranslated texts, don’t hesitate to contact us so we can update the zine!
Durant les étés 2022 et 2023, les personnes incarcérées à Champ-Dollon avaient dénoncé des conditions de détention invivables. Cellules surpeuplées, enfermement 23h sur 24h et températures encore plus chaudes qu’à l’extérieur. Encore pire dans les cachots (les cellules d’isolement) où les fenêtres ne s’ouvrent que de 10 centimètres, les grillages ne laissant pas circuler l’air [1]. En juillet 2022, alors que les températures s’élevaient à plus de 35°C dans les ateliers de la Brenaz, des détenus y avaient fait grève pour dénoncer des conditions de travail intenables. Tous avaient été sanctionnés par l’administration pénitentiaire [2]. Continue reading « [Suisse] Canicule : Urgence à Champ-Dollon »→
À l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec Gaza et pour la libération de tous les prisonnier⸱es palestinien⸱nes du 3 août dernier, plusieurs activistes et organisations ont initié une campagne de soutien aux prisonnières palestiniennes.
Démanteler Damon : Libérer les résistantes !
Dans cette campagne, nos demandes sont simples : nous demandons la destruction de la prison de Damon ; nous demandons la libération de toutes les femmes* palestiniennes qui y sont détenues. Bien que cette campagne se concentre sur la prison de Damon et ses détenues, nous appelons également à la destruction de toutes les prisons coloniales et à la libération de tous les prisonnier⸱es palestinien⸱nes.
La pratique sioniste de l’emprisonnement s’est intensifiée depuis le 7 octobre. Des enlèvements massifs ont eu lieu en Cisjordanie et en Palestine de 48, le nombre de prisonnier⸱es dans les prisons sionistes s’élevant actuellement à plus de 9 900 et celui des prisonnier⸱es dans les camps de concentration à Gaza à plusieurs milliers. Le recours systématique à la torture, à l’isolement et aux agressions sexuelles (quel que soit le genre) est une pratique normalisée de l’armée israélienne d’occupation.
Initialement publié par mtlcontreinfo.org le 01/08/2024
Soumission anonyme à MTL Contre-info
Le 19 juillet, lors d’une nuit calme, plus de 60 personnes se sont rassemblées au centre-ville de Montréal afin de manifester pour la Palestine. La manifestation a été annoncée sans l’aide des médias sociaux, de sorte qu’aucune présence policière n’était visible sur le lieu du rassemblement. Le récit qui suit provient de quelques participant-es à la manifestation. Nous espérons faire comprendre à celleux qui n’étaient pas là ce qui s’est passé et faire quelques suggestions pour la prochaine fois.
Vers 22 heures, la manifestation s’est mise en marche, une bannière annonçant « L’espoir c’est la lutte » à côté d’un cercle A, et une bannière indiquant « Libération des peuples, libération de la terre » en queue de cortège. Serpentant dans les rues sous les gratte-ciel et les slogans, l’énergie de la foule augmentait progressivement à mesure que nous nous acclimations à l’étrange réalité : pas de flics à vélo, pas de flics anti-émeute, pas de flics devant, derrière ou sur les côtés, juste nous et nos ami.e.s et camarades, et leurs ami.e.s et camarades, et les leurs, notre black bloc et keffiyeh bloc nous protégeant de la centaine de caméras de surveillance enregistreant inlassablement notre déambulation.
La manifestation a duré seize minutes. Des feux d’artifice ont été allumés à l’arrivée au Square Victoria, où se trouvait le camp Al-Soumoud, démantelé deux semaines auparavant. Les manifestant.e.s ont rapidement commencé à briser les vitrines des banques, ciblant une CIBC et une Banque Scotia. Dans le sens inverse de la circulation sur Saint-Jacques, nous avons été accueillis avec enthousiasme par les fêtards du vendredi soir, qui sont descendus dans la rue pour applaudir, et par les automobilistes qui ont baissé leur vitre pour féliciter les militant.e.s vêtus de noir. Certains passants ont commencé à suivre la manifestation avec enthousiasme alors qu’elle se dirigeait vers la Caisse de Dépôt et Placement du Québec (CDPQ). La CDPQ, qui avait été pointée du doigt par le camp Al-Soumoud un peu plus tôt, a investi 14 milliards de dollars dans des entreprises complices du génocide en Palestine. Bien que ses fenêtres semblaient difficiles à briser, plusieurs d’entre elles ont été graffés, d’autres ont volé en éclats et un fumigène a été lancé par une ouverture dans un espace de bureau, déclenchant avec un peu de chance les gicleurs et causant des dégâts d’eau.
Les sirènes de police sont visibles et entendues de plusieurs directions, mais avant que les commandants du SPVM ne comprennent ce qui se passe, la foule se disperse et disparaît dans la nuit. Il n’y a eu aucune arrestation et personne n’a été blessé.
Il arrive de temps en temps qu’une bonne nouvelle nous parvienne. Ce 31 juillet, un jeune homme a réussi à escalader les grilles et à s’enfuir. Nous lui souhaitons bon vent !
Une semaine auparavant, il semble qu’il y avait eu une tentative d’évasion.
Un détenu soulève l’hypothèse que le tabassage ayant eu lieu suite au repas de midi avait possiblement pour fonction de détourner l’attention de l’évasion réussie. Faire régner la terreur plutôt que cultiver l’espoir…
Pour la libération immédiate de toutes les personnes détenues !
Dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 juillet, un groupe de militant.e.s a défilé devant le palais royal sur la place du Dam à Amsterdam en solidarité avec le peuple palestinien. Les militants envoient un message au gouvernement néerlandais. Ils ont repeint le palais de la place du Dam en rouge sang pour symboliser le sang des Palestiniens qui coule actuellement dans les rues de Gaza.
« Ce bâtiment inutile symbolise le système colonial de notre état-nation. C’est l’État au cœur du noyau impérial qu’il faut démanteler. Les Pays-Bas appuient activement le génocide, le colonialisme et l’occupation de la Palestine.»