Ces derniers jours, des mobilisations ont eu lieu en Iran contre le gouvernement mais aussi contre la taule. On reprend ici quelques textes.
À Téhéran, des familles de prisonniers politiques ont condamné le recours persistant à la peine de mort par le régime lors d’une manifestation devant la prison d’Evin. Les manifestant.es brandissaient des pancartes sur lesquelles était inscrit « Non aux exécutions » et qui appelaient à l’annulation des condamnations à mort prononcées contre cinq partisans de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK). Les prisonniers – Akbar Daneshvarkar, Mohammad Taghavi, Babak Alipour, Pouya Ghanbari et Vahid Bani-Amrian – se sont vu refuser l’accès à leurs téléphones et subissent des pressions pour accepter leur transfert vers la tristement célèbre prison de Qezel Hesar.
Contre la politique d’exécution en Iran, des prisonniers politiques de plus de 40 prisons, dont Behbahan pour la première fois, ont participé à une grève de la faim coordonnée.
Selon des groupes de défense des droits humains, une soixantaine de prisonniers politiques iraniens risquent actuellement la peine de mort.