repris depuis la presse, le 16/04/2025
Une nouvelle tension est survenue dans le cadre de la crise diplomatique entre Paris et Alger. Ce lundi 14 avril au soir, des détenus algériens du centre de rétention administratif (CRA) de Lyon ont créé une émeute dans l’établissement, avant que les policiers ne soient obligés d’intervenir pour rétablir le calme.
Les faits se sont déroulés ce lundi 14 avril, alors que le personnel du CRA commençait la distribution de la nourriture du soir, les retenus se sont rebellés. « Ils étaient mécontents de la qualité de la nourriture et s’estimaient ‘victimes’ de la situation diplomatique », confie une source proche à Europe 1.
La situation s’est rapidement envenimée : des plateaux repas ont été renversés, les portes du centre ont été bloquées, et les retenus ont refusé de regagner leurs cellules. L’intervention des forces de l’ordre, appuyée par l’usage de gaz lacrymogène, a permis de rétablir le calme dans un premier temps.
Cependant, plus tard dans la soirée, ces mêmes retenus ont mis le feu à l’intérieur d’un bloc du CRA, pour exprimer leur colère. Là encore, le sinistre a été maitrisé par les forces de l’ordre et le principal suspect a été placé à l’isolement.
Lyon: des débordements au centre de rétention administrative à cause de la nourriture
Une quinzaine de personnes du centre de rétention administrative (CRA) de Lyon, se sont barricadés ce dimanche 20 avril vers 18h30 pour dénoncer la nourriture servie dans l’établissement. Selon les informations de BFM Lyon, diverses perturbations ainsi que des actes de rébellion ont eu lieu. Les forces de l’ordre ont été appelées sur place et ont fait usage de gaz lacrymogène.
Les perturbations ont duré environ deux heures et trente minutes. Selon Le Figaro, deux émeutes avaient eu lieu la semaine du 14 avril au sein du CRA pour les mêmes raisons, dans le réfectoire.
Des conditions de vie « indignes »
La justice administrative de Lyon avait déjà demandé la fermeture du CRA dans l’attente de sa mise aux normes en octobre dernier en raison de conditions de vie « indignes ».
Elle avait noté, entre autres, après la visite de l’Ordre des avocats, des « problèmes d’accès nutritionnel ou d’accès aux soins » auxquels font face les personnes retenues.