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Libération de tous les prisonnier•e•s de l’insurrection de 2024 ! Rapatriement immédiat de tous les déporté•e•s Kanak !

Posted on 26/05/2025 - 24/05/2025 by dingueries

Initialement publié sur le site du Collectif Solidarité Kanaky ici et là, le 12/05/2025.

Rapport du Groupe de travail sur les prisonniers Kanak déportés du Camp-Est vers la France : csk_rapport_deportes_campest

Rapatriement immédiat de tous les déporté•e•s Kanak !

Solidarité Kanaky est un collectif qui appuie les luttes du peuple Kanak pour son autodétermination et l’indépendance de la Kanaky. Dans cette optique, un groupe de travail a été constitué à l’été 2024, afin d’établir un tissu de solidarités en France avec les Kanak qui subissaient la répression du pouvoir colonial.
Parce que la prison est un des outils principaux entre les mains de la puissance colonisatrice, nous avons décidé de nous organiser en soutien avec tous les prisonniers déportés en France. Car, si les mobilisations pour les militant•es de la CCAT mis•es en examen et déporté•es en France se sont faites assez naturellement, la situation des autres Kanak condamnés de droit commun et déportés a fait l’objet d’une moindre prise en compte. Pourtant, ces prisonniers sont aussi victimes de la répression coloniale. Il nous a semblé important de leur apporter un soutien tant politique que matériel, et d’informer sur leurs conditions de détention et l’illégalité de leur déportation.
Dans ce but nous nous sommes organisé•es, depuis la France et en Kanaky, avec les familles, Les Sévices Pénitentiaires, La Pause Décoloniale, le Comité de Solidarité avec les Prisonniers Politiques de Kanaky (CSPPK), et plusieurs autres organisations indépendantistes.

Contexte l’insurrection kanak, mutinerie, camp Est

Depuis mai dernier, la répression coloniale s’est abattue de plein fouet sur les insurgé•es en Kanaky : plus de 3000 personnes ont été interpelées. Rapporté à la population française, cela représenterait près d’un million et demi de personnes arrêtées
Cependant, la répression n’est pas seulement policière : elle est aussi juridique. L’objectif a été dans un premier temps de ficher tout le monde. Selon le CSPPK, il y a eu près de 2500 gardes à vues, 500 déferrements en comparutions immédiates (beaucoup sans avocat ou avec des commis d’office non indépendantistes), plus de 200 mises en détention préventive, près de 500 peines alternatives TIG ou avec privations de libertés ont été prononcées.
La force létale a été utilisée immédiatement dans les rues de Nouméa contre la population et a fait de nombreux•ses blessé•es dont le décompte n’a pas pu être fait. On sait également qu’une douzaine de Kanak au moins a été assassinée par les forces de l’ordre et les milices de colons.

Les mobilisations ont aussi eu lieu à l’intérieur des prisons, contre les conditions de vie et en soutien à l’extérieur en tant que partie du mouvement contre la loi sur le dégel du corps électoral. Plusieurs mutineries ont éclaté dans la prison de Nouméa, le Camp Est,notamment, avec 1/3 des cellules brûlées. Dans un réflexe colonial toujours plus répressif, la France a envoyé trois unités pour mater ces mutineries : le RAID, le GIGN et les ERIS. Leurs interventions à l’intérieur de la prison de Camp-Est a été extrêmement violentes, avec plusieurs prisonniers blessés. Plusieurs témoignages de prisonniers font même état de la mort d’un jeune d’une vingtaine d’années originaire de Canala, suite à des coups reçus.
La déportation coloniale
Dans l’arsenal des méthodes coloniales utilisées par l’État français pour mater la révolte, celui-ci a remis au goût du jour la déportation, déplaçant des prisonnier•es à 17 000 km de chez elleux pour les envoyer dans les prisons françaises.
En effet, le 22 juin, 7 militant•es de la CCAT mises en examen sont déporté•es le soir même aux quatre coins de la France. En parallèle, plusieurs vagues de déportations de prisonniers du Camp Est vers des prisons en France ont eu lieu. Cela a pour but à la fois d’éloigner des prisonniers ayant participé aux émeutes en prison mais aussi de vider la prison de Camp-Est et d’enfermer plus. Nous avons identifié 69 détenus déportés depuis mai 2024 dans une quarantaine de prisons.

Sur la déportation

Cette punition collective met en évidence l’aspect colonial de l’incarcération en Kanaky : à l’instar de la population des deux prisons en Kanaky (Koné et Camp Est), la quasi-totalité des déportés sont des Kanak (et pour le reste, des océaniens).

Les prisonniers déportés du jour au lendemain racontent tous l’impossibilité pour eux d’avoir accès au minimum pour vivre : vêtements, argent, contact avec leurs proches, avocat•es…

En plus d’être à des milliers de kilomètres de leur terre, l’éparpillement sur tout le territoire français fait que les déportés se retrouvent souvent être les uniques Kanak présents dans leur prison, ce qui les isole considérablement de leur culture et liens familiaux.

Des prisonniers nous ont communiqué les noms d’autres prisonniers Kanak. Certains d’entre eux sont entrés en contact avec nous, alors qu’ils avaient été transférés en France depuis plus de deux ans. Notre solidarité s’est exercée avec l’ensemble des Kanak, y compris ceux qui n’appartenaient pas aux déportés de l’année 2024, car tous sont victimes de l’état colonial français, et le fort isolement dont ils témoignent est le même, certains n’ayant pas parlé à une autre personne Kanak depuis plusieurs années. Nous suivons 87 détenus Kanak en comptant des détnus déportés avant mai 2024, avec qui nous sommes en lien. Cela nous a permis de mettre en évidence que ces pratiques coloniales ne sont pas nouvelles, mais se sont amplifiées en 2024.

Ils font également part de l’incertitude quant à leurs prolongements de peine, des commissions disciplinaires dont ils n’ont pas de nouvelles, de leur avocat•es qui n’ont été mis•es au courant de rien, de commis d’office au pays avec qui ils n’ont plus contact, de problèmes administratifs liés à leur déportation… L’opacité de la machine judiciaire et pénitentiaire est une violence de plus pour eux, et tout est organisé pour empêcher tout recours contre ces déportations illégales et inhumaines.

A ce jour, tous les prisonniers déportés identifiés étaient déjà incarcérés avant le début de l’insurrection de mai en Kanaky. Certains sont bientôt libérables : ils se retrouvent alors à devoir trouver, alors qu’ils sont isolés, des hébergements, formations et emplois en France – où ils risquent d’être maintenus selon les contraintes judiciaires de leur libération.
La France, après leur avoir fait subir ces déportations forcées, ne paiera aucun billet retour. Les prisonniers libérables seront donc libérés en France, sans aucun moyen de retourner sur leur terre, auprès de leurs proches. L’administration pénitentiaire les enjoint à se débrouiller pour payer eux-mêmes leur billet retour, alors que celui-ci coûte très cher.

L’antirépression

Un de nos objectifs initiaux était de créer un guide d’aide destiné aux familles qui n’avaient pas reçu de nouvelles suite aux déportations. La création de ce livret a été réalisée en collaboration avec des collectifs présents en Kanaky, tels que les Sévices pénitentiaires et La Pause Décoloniale, et un contact téléphonique a été mis en place pour permettre aux familles ou prisonniers d’avoir une ligne directe.

Notre travail a ensuite consisté à retrouver tous les prisonniers que nous savions avoir été déportés en France et à identifier ceux dont nous ne connaissions pas encore le nom, avant de les localiser sur le territoire. La prison ne fait pas qu’enfermer, elle isole aussi : il est difficile de savoir où se trouve un prisonnier, d’obtenir son numéro d’écrou, et d’établir le contact avec lui. C’était donc notre troisième tâche : entrer en contact avec eux. Nous avons donc écrit le même courrier à tous les déportés que nous avions recensés, soit des dizaines et des dizaines de lettres.

Ainsi, un contact direct a été mis en place par courrier avec tous les déportés qui le souhaitaient, pour tenter de subvenir à leurs besoins en argent, avocat•e, linge, ou contact avec leurs familles. Des avocat•es volontaires ont ainsi été désigné•es pour suivre et aider les déportés, que ce soit sur leur dossier pénal, recours contre la déportation, ou encore concernant leurs conditions de détention au Camp Est ou en France, et leur rapatriement pour ceux qui le souhaitent.

Des mandats ont été envoyés, et des colis de vêtements ont aussi été préparés. Les vêtements jouent un rôle important, les prisonniers ayant été arrachés du jour au lendemain et n’ayant eu que très peu de temps (voire aucun) pour faire leurs affaires, et encore moins pour se préparer à l’hiver. Notre solidarité prenait ainsi forme au rythme des courriers. Cependant, cela n’a pas toujours été simple, car les conditions de dépôt d’argent et de linge diffèrent d’une prison à une autre.

Tout dans l’administration pénitentiaire est fait pour compliquer la solidarité, notamment à travers des contraintes administratives ubuesques ou la nécessité d’obtenir un permis de visite (long et difficile à obtenir) pour de nombreuses démarches. Le fait que les permis de visite impliquent souvent d’être de la famille pour être obtenus empêche fortement toute solidarité militante. Par ailleurs, les liens entre une famille et un prisonnier peuvent souvent être très compliqués dans une situation carcérale, ceci d’autant plus lorsque la famille du prisonnier vit à 17 000 kilomètres et qu’il faut se reposer sur une famille éloignée déjà installée en France, avec laquelle les liens sont parfois bien plus faibles – quand il y en a.

Nous nous sommes également interrogé•es sur l’attitude à avoir vis à vis des familles des prisonniers : devions-nous entrer en contact avec elles ou non ? Nous veillons toujours à ne pas rentrer dans l’intimité des gens et à ne pas insister auprès des familles qui ne voudraient pas être en contact avec nous ou le prisonnier.

Sur l’organisation antirépressive : notre positionnement politique

Parmi les prisonniers avec lesquels nous sommes entrés en contact, il y avait plusieurs prisonniers dits de « droit commun ». Nous avons décidé d’exprimer notre soutien à tous les prisonniers, indépendamment de leurs peines, au vu de la situation coloniale subie. Il y a une spécificité de l’emprisonnement en Kanaky, et un rôle colonial de la prison.

Les mutineries ne sont pas une mobilisation extérieure à l’insurrection mais en ont fait partie, en plus d’être une révolte contre les conditions de détention.

Par l’usage de la déportation, l’État agite une punition collective destinée à endiguer les feux de l’insurrection, qui se sont propagés à l’intérieur même des prisons. C’est la continuité même de la colonisation initiale de la Kanaky par le pouvoir colonial français depuis 1853. En 1864, la Kanaky devient rapidement une colonie pénitentiaire avec la construction du bagne de Nouméa, utilisé pour y déporter des prisonniers de France, ainsi que des résistants des autres colonies françaises jusqu’en 1897 et actif jusqu’en 1931. Le Camp-Est, nouveau nom du bagne, poursuit son rôle colonial en enfermant très largement les populations Kanak dans les mêmes bâtiments. Il est prolongé par la récente prison de Koné et la future prison de Nouméa.

Dans la seconde moitié du siècle dernier, l’incarcération coloniale de militant•es indépendantistes en France ou dans d’autres colonies était monnaie courante, qu’iels soient de Kanaky, de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane, de Corse… La dernière fois que la France fit usage de la déportation de militants indépendantistes Kanak date ainsi du massacre d’Ouvéa en1988.
Ces déportations représentent une violation du droit international, la Kanaky-Nouvelle Calédonie a le statut de territoire non autonome, séparé et distinct du territoire français. C’est un passage de frontière internationale. La puissance administrante n’a pas le droit de réaliser des déplacements forcés de ressortissants du territoire. C’est aussi une violation du droit des détenus à leur vie privée et familiale.

La déportation a toujours été un outil pour mater les mouvements insurrectionnels et anticoloniaux dans le monde. La situation actuelle nous rappelle à quel point la France s’inscrit dans cette démarche impérialiste. La politique pénale de déportation dans les bagnes a été abolie en France, mais a été maintenue pour les détenu•es Kanak et de tous les autres peuples colonisés.
En pleine insurrection, la France intensifie sa répression par tous les moyens.

Nous revendiquons la libération et l’abandon des poursuites de tous•tes les prisonnier•es arrêté•es dans le cadre de l’insurrection de 2024, et le rapatriement immédiat de tous•tes les déporté•es qui le souhaitent. Nous réclamons vérité et justice pour toutes les victimes de la répression coloniale, blessées ou assassinées en Kanaky.

Indépendance pour Kanaky !

Le Collectif Solidarité Kanaky
12 mai 2025

Posted in prisonnier.e.sTagged camp est, collectif solidarité kanaky, déportés kanak, france, kanaky, nouméa

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