Volé dans la presse.
A Littleton, dans le Massachusetts, aux États-Unis, sept bornes de recharge Tesla ont été incendiées dans la nuit du lundi 3 mars. La piste de l’acte criminel est privilégiée. Vers 1h du matin, au centre commercial Point sur Constitution Avenue, les pompiers et les flics ont en effet été appelés et ont trouvé les stations englouties dans les flammes, dégageant une épaisse fumée noire, détruisant sept des stations. Les Tesla, et à travers elles Elon Musk, sont particulièrement visées ces dernières semaines, aux Etats-Unis comme dans le reste du monde, et l’état du Massacusetts ne fait pas exception.
Dans la banlieue de Boston, le jeudi 6 mars, une personne a été arrêtée pour avoir vandalisé des teslas en y accollant des stickers anti-Elon Musk (a priori, des stickers le qualifiant de nazi avec une photo de l’affreux qui, naturellement, fait son désormais célèbre salut nazi), prétextant que c’était « sa liberté d’expression ». Un peu-fier propriétaire de Tesla, dont la voiture a été durement touchée par au moins une attaque de stickers, a ainsi déclaré au micro d’un quelconque média américain qu’il « ne savait pas ce qui allait se passer, que cette fois c’était des stickers mais que [il] avait entendu dire que des teslas avaient été taguées, et que [il] était donc particulièrement inquiet ». Une autre conductrice de tesla, parlant sous le couvert de l’anonymat pour ne pas subir davantage de représailles autocollantes que l’attaque aux stickers déjà subie par son véhicule, s’est dit particulièrement « terrifiée » et « choquée », « vérifiant partout ce qu’il se passe autour [d’elle] ».
Le mois dernier déjà, un pauvre docteur du Massachussetts peu-fier propriétaire d’une affreuse tesla cybertruck jaune-pisse s’était déjà plaint d’une vilaine agression : quelqu’un avait, là déjà, le 7 février, stické son abomination visuelle à Worcester. Il s’était ensuite fait insulter et menacer en règle après avoir posté une photo de la bête sur les réseaux sociaux – comme quoi, il reste un mince espoir à trouver dans cette aliénante technologie. Les menaces ont été telles qu’elles ont eu un impact sur sa famille et son commerce : sa femme, après avoir trouvé un sticker autocollant (et probablement injurieux !) sur l’infâme tesla jaune-pisse, s’est exclamée qu’elle ne conduirait plus jamais la cybertruck de sa vie. Le docteur voit même un impact sur son dur labeur journalier, après tout on ne gagne pas si bien que l’on croit sa vie à sauver des pauvres âmes ingrates à bord de son bolide couleur pisse, la tesla étant dorée pour « servir de publicité à son spa médical ». Sur la route, un simple automobiliste, probablement insulté par la vue de la tesla, lui aurait même coupé la route, fait un doigt d’honneur et insulté.

Ce fut le pompon : le docteur a immédiatement contacté Tesla et leur a envoyé une photo de l’injurieux sticker pour leur demander un remboursement, ce que Tesla a bien évidemment refusé, soutenant qu’ils ont actuellement suspendu les retours pour leurs teslas, tandis qu’ils annoncent – pas si fièrement – porter plainte contre toute attaque et que les flics de plusieurs villes de l’état ont prévenu les pauvres petits propriétaires de tesla discriminés de faire attention à eux. Certain.e.s ont même opté pour arracher le logo tesla à leur bagnole, ou y accrocher eux-mêmes stickers et flyers anti-musk (après lui avoir bien graissé les poches, évidemment). Après tout, il est dangereux de conduire ou produire des tesla par les temps qui courent, et pas seulement au Massachussetts !
Tandis qu’un mouvement Tesla Takeover commence à prendre aux Etats-Unis, avec des dizaines de manifestations devant des concessionnaires Tesla ces dernières semaines, les attaques se font plus fréquentes un peu partout dans le monde : le 5 mars des stations de recharges ont été taguées à Meyers en Californie (Etats-Unis), le 3 mars une tesla cybertruck a vu ses vitres brisées sous une pluie de projectiles provenant d’une parade de mardi gras (et d’autres ont elles aussi été chassées) à la Nouvelle-Orléans (Etats-Unis) le 3 mars douze teslas ont été incendiées près de Toulouse (France), le 26 février une entreprise engagée par Tesla s’est fait incendier ses grues tandis que le trafic ferroviaire a été perturbé à Berlin (Allemagne), le 14 février à League City (Etats-Unis) les pneus et roues de 11 teslas ont été dérobées sur le parking d’une concession tesla (et le lendemain, une nouvelle tentative a eu lieu), le 13 février une antenne-relais et une ligne de train servant au transport des employés de Tesla ont été sabotées à Berlin, les 8 et 9 février deux teslas ont été incendiées à Dresde (Allemagne), le 20 janvier une tesla a flambé devant son concessionnaire à Salem (Etats-Unis)…
Le 26 février, une femme trans a été arrêtée au Colorado pour des tags sur un concessionnaire Tesla (et ses véhicules) à Loveland les 29 janvier, 2 février, 7 février et 11 février, cumulant entre 5000 et 20 000 dollars de dégâts, ainsi que des petits feux allumés à l’aide de 5 cocktails molotovs lancés sur le concessionnaire à multiples reprises (et notamment le 7). Elle a été arrêtée sur les lieux du concessionnaire, retrouvée avec des bombes de peinture et de quoi fabriquer des cocktails molotovs, et est désormais sous contrôle judiciaire après 10 jours dans une prison pour hommes (les juges ayant ensuite jugé que cela portait atteinte à sa sécurité, motivant sa sortie), et est convoquée au tribunal le 11 mars. Une seconde personne a été arrêtée le 6 mars en Oregon pour deux attaques contre le concessionnaire Tesla de Salem : une première au molotov le 20 janvier – jour de la prise de poste de Trump – et une seconde à l’arme à feu le 19 février.

On leur souhaite à tous.tes deux la liberté et toute notre solidarité contre les techno-fascistes !