Repris de la presse du 10/09/2025
Environ 150 manifestants ont quitté peu avant 7 heures, le point de rendez-vous du métro La Rose dans le 13e arrondissement de Marseille, pour rallier Eurolinks.
Objectif, empêcher les employés de prendre leur poste et bloquer les camions venant livrer l’entreprise française d’armement de la rue Louis Leprince Ringuet.
Eurolinks, qui fabrique des composants pour armes automatiques dans le quartier de Château-Gombert, était dans le collimateur des manifestant.es.
Au total, ce sont 150 manifestants, dont quelques-uns arboraient un keffieh ou agitaient un drapeau palestinien, qui, après avoir renoncé à rejoindre le gros des troupes dans le centre-ville de Marseille, se sont résolus à « occuper le terrain » devant l’entreprise d’armement.
Rejoints vers 13h30 par une trentaine de protestataires supplémentaires, ils étaient toujours regroupés devant l’entreprise d’armement dans l’après-midi et comptaient passer la nuit sur place, déterminés à se relayer pour empêcher « les travailleurs » d’Eurolinks d’accomplir les 3×8, mais ils ont fini par être délogés par la police peu après 21 heures.
Mise à Jour du 18 septembre : Ce jeudi 18 septembre, dès 6 heures du matin, l’usine Eurolinks, qui fournit des composants de munitions à Tsahal, a de nouveau été bloquée en soutien à la Palestine avec une banderole « Fermons l’usine génocidaire ».