Repris de la presse
01/09
Un an jour pour jour après le déclenchement du mouvement contre la vie chère*, le 1er septembre, de nouveaux barrages sont de retour ce lundi matin. Des barrages ont été érigés à la Pointe Californie et à Sainte-Thérèse. Les forces de l’ordre sont déployées sur place. Le même jour, vêtu.es de rouge, des centaines de manifestant.es quittent Carrefour Dillon pour bloquer le Grand Port.
Quelques échauffourées ont ensuite éclaté avec les forces de l’ordre. Un gendarme a été touché à la tête par un projectile. Pris en charge par les pompiers vers 11 h 15, le véhicule de secours et d’assistance aux victimes a été pris à partie par certains manifestants, obligeant les secours à s’éloigner. Le gendarme, souffrant d’une plaie à la tête, a ensuite été transféré au CHUM.
02/09
Deux des trois manifestants interpellés, mardi en fin d’après-midi (2 septembre), dans le cadre de la mobilisation du RPPRAC (Rassemblement pour la Protection des Peuples et des Ressources Afro-Caribéens), ont été déférés au parquet de Fort-de-France.
Ils ont écopé, pour l’un, d’un avertissement pénal et, pour l’autre, d’une composition pénale avec une amende de 200 euros.
Le troisième mis en cause a été laissé libre, sans être poursuivi.
Pour rappel, mardi soir, trois hommes, âgés de 38, 37 et 69 ans, avaient été placés en garde à vue pour rébellion, entrave à la circulation et participation à un attroupement illégal, au niveau de l’aéroport Martinique.
Lors de cette manifestation du RPPRAC **, le pare-brise d’une automobiliste, qui tentait de forcer le passage d’un barrage, avait été brisé.
03/09
A Sainte-Thérèse, à Fort-de-France, ou au quartier Ozanam Batelière, à Schoelcher. Dans la nuit de mardi à mercredi, « une minorité d’individus violents » ont érigé des « barrages enflammés » et ciblé les gendarmes avec des « jets de projectiles », a détaillé le préfet de la Martinique. Cinq gendarmes ont été légèrement blessés par des tirs de plomb lors d’une patrouille pour sécuriser un axe routier à Sainte-Thérèse.
Vive l’attaque, crève la France !
* En septembre 2024, un mouvement mené par le RPPRAC a éclaté en Martinique contre les prix 30 à 40 % plus élevés qu’en métropole. Après blocages et tensions, un accord en octobre a prévu une baisse de 20 % sur des milliers de produits. Mais cela n’a ni satisfait grand monde ni calmé les envies d’attaques contre l’État de certain.es individu.es
**Leur leader récemment libéré, Rodrigue Petitot, a expliqué que « certaines voix malintentionnées » cherchent à « ternir l’image de l’association ». Il estime que le RPPRAC est « injustement » associé à ces actes de violence.