Liberté pour Georges, liberté pour toustes ! Pour un cortège anticarcéral à Lannemezan
« …Je ne comprends pas car ce genre de manifestation, ce n’est pas la première fois qu’elle est organisée et cela s’est toujours bien passé. En tout cas, nous, le personnel pénitentiaire ne sommes en rien responsables de ce que M. Abdallah ne soit pas libéré. C’est la première fois que je vois ça » Responsable FO maton du CP de Lannemezan le 12/04/2024, chouinant à la suite de tags qui ne faisaient que souhaiter leur mort et de quelques petits lancers de cailloux. https://www.ladepeche.fr/2024/04/12/tags-menacants-en-marge-de-la-manifestation-de-samedi-11886489.php
Ce 7 octobre qui vient, Georges Abdallah sera devant le tribunal d’application des peines suite à la demande de son avocat pour une demande de libération conditionnelle à son expulsion. Une manifestation aura ainsi lieu le 26 octobre à Lannemezan pour prolonger le mouvement de solidarité et se rendre jusque devant la prison. Comme des compas l’ont écrit pour la manifestation du 6 avril dernier, « nous dénonçons les détentions prolongées, les conditions inhumaines de détention et les injustices systémiques qui caractérisent le système carcéral. » Peu importe le rendu de son audience, » la libération de Georges Abdhallah est liée à la libération de chaque individu incarcéré injustement, qu’il soit emprisonné pour ses convictions politiques, son statut socio-économique ou toute autre raison ». Nous continuerons à lutter contre toutes les taules jusqu’à ce qu’elles soient entièrement vidées et détruites. https://paris-luttes.info/pour-une-presence-anarchiste-et-18090
En date du 11 août dernier, plusieurs détenus du centre fermé 127bis alertaient d’une tentative de suicide*. L’homme concerné se serait coupé les veines dans les toilettes.
“Il y avait du sang partout dans le couloir, c’était affreux.”
Tous les détenus se disaient extrêmement traumatisés par cette tentative de suicide, et certains ont du mal à s’en remettre.
Nous n’avons pas pu entrer en contact avec cet homme, qui était semble-t-il enfermé depuis 2 jours. Nous avons en revanche appris via une association que l’homme aurait ensuite été transféré au centre fermé de Merksplas après un passage à l’hôpital, mais qu’il aurait depuis été “déposé” à la frontière des Pays-Bas, dans des conditions que nous ignorons. Continue reading « [Belgique] Nouvelles des centres fermés »→
Rassemblement de solidarité à l’occasion de l’audience préliminaire pour l’opération Sibilla (Pérouse, 10 octobre 2024)
Le 10 octobre est fixée l’audience préliminaire pour la procédure Sibilla, qui a conduit en novembre 2021 à une opération visant principalement le journal anarchiste « Vetriolo », opération destinée à mettre en garde contre les publications anarchistes révolutionnaires. une mise en accusation sera demandée pour 12 anarchistes sur 19 chefs d’accusation, presque tous aggravés par le but du terrorisme.
Pour attaquer les anarchistes et les voies révolutionnaires, l’État se déchaîne sur des capacités d’incitation et d’orientation dans un domaine comme celui du mouvement anarchiste qui a toujours été le promoteur d’une autonomie de pensée et d’action radicale. Une affirmation qui va de pair avec le fait d’avoir soutenu dans le procès Scripta Manent des condamnations pour « massacre politique » dans le pays où les massacres, ceux réels, ont toujours été perpétrés par l’appareil d’État.
En même temps que ce procès, l’opération Sibilla a été décisive pour le transfert dans le régime carcéral 41 bis d’Alfredo Cospito, un des 12 accusés de cette affaire. Avec la mobilisation intense de 2022-23 contre 41 bis et l’emprisonnement à vie sans possibilité de libération conditionnelle, nous avons pu éviter des peines allant jusqu’à l’emprisonnement à vie résultant de Scripta Manent, en raison de l’accusation de « massacre politique ». Aujourd’hui comme hier, Comme un procès potentiel de Sibilla approche, nous nous solidarisons avec Alfredo, défendons les publications anarchistes et soutenons l’urgence de la lutte révolutionnaire. Continue reading « [Italie] Pas touche aux publications anarchistes ! »→
Mouvement national de libération des Mapuches (LNM) : Sabotage de machines dans le domaine de Miraflores
A notre peuple, à la nation mapuche et au peuple chilien conscient en général, le Mouvement National de Libération Mapuche LNM déclare ce qui suit :
Nous sommes responsables de l’action de sabotage réalisée le lundi 9 septembre dernier dans la ferme de Miraflores (Lautaro) ayant abouti à la destruction de 2 tractopelles qui rendaient service à l’entreprise Aridos Rubilar, entreprise qui a dynamité le winkul Lonkoche, ceci constamment accompagné de policiers, militaires et gardes privés, comme toujours ces assassins au service des riches et comme l’actuel gouvernement du jour également dirigé par la marionnette de Gabriel Boric qui s’est chargé de durcir encore la répression contre notre peuple Mapuche.
A la maison d’arrêt de Reims, des détenus ont refusé de regagner leur cellule à deux reprises ces derniers jours pour demander notamment à pouvoir prendre une douche par jour. La direction a cédé, contre l’avis du syndicat de surveillants Force Ouvrière Justice.
Contre ce salon scandaleux, pour protester contre la guerre et dénoncer le génocide a Gaza, 25 000 personnes ont défilé mercredi matin à Melbourne.
La police australienne, peu habituée à de telles manifestations, a été déployée en masse. Les autorités de l’État du Victoria ont fait savoir qu’il s’agissait de la plus importante mobilisation sécuritaire depuis deux décennies. Des affrontements ont éclaté autour du salon, des barricades enflammées, et la police a tiré des grenades explosives, lacrymogènes, et tiré des balles en caoutchouc du même calibre que les LBD de la police française.
Le groupe NGE – «Nouvelles Générations d’Entrepreneurs» – est une firme française du BTP, qui exploite des milliers de personnes et génère plus de 3 milliards d’euros de chiffres d’affaire par an. Comme Vinci ou Bouygues, NGE fait partie de ces bétonneurs qui dévastent les zones naturelles pour implanter des infrastructures nocives au service du capitalisme.
NGE, c’est l’entreprise qui a été désignée par l’État pour construire et gérer l’autoroute A69, ce projet de route payante reliant Castres et Toulouse, alors qu’il existe déjà une voie gratuite à peine plus longue. L’entreprise est doublement gagnante, puisqu’elle génère des profits sur la construction de l’A69 – 450 millions d’euros – puis elle en gagnera grâce aux péages.
Ce projet destructeur est imposé depuis des mois par une répression féroce. Alors que la population locale s’est prononcée contre l’autoroute, que des manifestations massives ont eu lieu, mais aussi des grèves de la faim, des occupations, des blocages… L’État est resté inflexible : il a déployé des centaines de militaires sur la zone, équipés de blindés et d’engins de surveillance. Des millions d’euros supplémentaires d’argent public ont donc été dépensés pour protéger NGE.
Ces dernières semaines, la tension ne cesse de monter sur la zone des travaux : plusieurs écologistes monté-es dans les arbres – qui se sont rebaptisé-es «écureuils» – ont été délogé-es par des unités d’élite de la gendarmerie. Trois ont chuté lors de ces expulsions, et ont été gravement blessé-es. Les intimidations et violences sont quasiment quotidiennes sur zone, et des vigiles font également régner la peur. En parallèle, une mystérieuse milice pro-autoroute a incendié un campement d’opposant-es, menacé au couteau l’un d’entre eux et tenté de brûler la maison d’une famille qui refusait de quitter les lieux.
Pour toutes ces raisons, NGE est une entreprise à dénoncer et à combattre. La nuit dernière, le siège nantais de l’entreprise a été repeint en vert avec des slogans de soutiens à la lutte contre l’A69. Dans le centre-ville, un chantier NGE a également été pris pour cible. Continue reading « [France] Deux attaques contre NGE à Nantes ! »→
Yuval Moav de Kfar Neter, Oryan Mueller de Tel Aviv et Itamar Greenberg de Bnei Brak ont été condamnés début août pour refus de rejoindre leur service militaire obligatoire. Tous trois sont envoyés à la prison militaire de Neve Ztedek. Ils devraient être jugés à plusieurs reprises pendant plusieurs mois.
Depuis le début de la guerre, le réseau israélien de soutien aux refuzniks Mesarvot soutient des réfractaires tels que Tal Mitnik (185 jours de prison), Sofia Orr (85 jours) et Ben Arad (95 jours). Les trois réfractaires emprisonnés cette semaine ont reçu les conseils et le soutien des réfractaires précédents.
Mesarvot nous a fait suivre un interview qu’ils ont donné au média en ligne +972 ainsi que leurs déclarations de refus lues devant le tribunal, que nous avons traduites et partageons pour faire entendre leur voix pour la paix le plus largement possible.
Note éditoriale :Bien que nous ne soyons pas en accord avec la totalité de ce texte, et notamment ses passages les plus teintés des limitations de son analyse communiste à tendance plutôt marxiste, nous le trouvons suffisamment intéressant pour le diffuser, et pour l’intérêt qu’il a dans sa discussion de la révolte au Kenya. Quant aux points de désaccord ou de réserve, nous pourrions citer entre autres la position plutôt d’une tendance class-first, avec sa fétichisation habituelle d’une identité « prolétarienne » et son rejet des luttes « de libération nationale », ou encore la position sous-entendue au détour d’une ligne sur le contexte haïtien (sur lequel on pourra par exemple lireA propos de la situation en Haïti).
Le texte que nous présentons ici sur la très récente vague de lutte de classe qui a balayé le Kenya (et qui le balaye toujours au moment où nous écrivons) ne prétend pas être « complet », ni être une analyse « sérieuse », « objective » et pédante de la situation. Nous ne sommes pas là pour faire un simple diagnostic des maux du Capital, nous sommes là pour en être le fossoyeur ! Nous n’avons que faire des « savantes » et « brillantes » analyses de l’économie politique bourgeoise, tant prisées par toutes les couleurs et les nuances du prisme de la gauche et de l’extrême gauche du capital, analyses qui écrasent du poids de leurs chiffres, de leurs pourcentages, de leurs graphiques, de leurs courbes, de leur logorrhée… toute expression de la vie de notre classe et de sa lutte, toute manifestation du vivant. Pour ce qui nous concerne, nous adressons simplement et modestement un vibrant et chaleureux salut à nos frères et sœurs de classe en lutte au Kenya, comme partout ailleurs dans cet enfer capitaliste qui s’impose à notre humanité, et nous les appelons à tenir tête, après l’avoir relevée, à s’organiser toujours plus puisement pour les luttes à venir…
Ce papier cherche à diffuser des informations sur les résistances contre la taule, dedans comme dehors, et à servir de support à celles et ceux qui luttent contre l’existence de cette horreur appelée prison, dans une perspective anarchiste.
Jusqu’au numéro 5, Murmure était diffusé uniquement en version papier, de la main à la main, dans des infokiosks ou des tables de presse. Il est maintenant possible de le trouver sur internet et de l’imprimer soi-même.
Initialement publié sur Infos prison sur Saint Etienne, le 20/08/2024 et le 03/09/2024.
Deux refus de remonter de promenade en 2 semaines à la Talaudière
Le jeudi 9 août, des détenus du bâtiment A de la Talaudière ont bloqué la promenade, et sont finalement remontés « après des négociations ».
Le 14 août à 17h, une cinquantaine (52) de détenus du bâtiment B ont refusé de remonter après la promenade. Cela a duré plusieurs heures. Un banc a été incendié, des vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux. Les ERIS de Lyon ont été envoyés, et sur une des vidéos un détenu dit qu’un maton pointe sa fenêtre de son arme. Continue reading « [France] Rebellions répétées à la prison de Saint Etienne (MàJ) »→
« L’organisation informelle n’a donc pas pour but de rassembler tous-tes les compagnon-es derrière le même drapeau ou de réduire l’autonomie des groupes affinitaires et des individualités, mais de faire dialoguer cette autonomie. Elle n’est pas un biais pour faire tout ensemble, mais est un instrument pour donner corps et âme à un projet commun, à travers les interventions particulières des groupes affinitaires et des individualités » Archipel – Affinité, organisation informelle et projets insurrectionnels
Le 7 septembre, le NFP appelle à manifester pour exiger la nomination d’une Première ministre et dénoncer les déclarations « anti-démocratiques » de Macron. Mais devons-nous vraiment nous engager dans un énième mouvement qui risque d’être aussi républicain, réformiste et paternaliste que les autres ?
Plutôt que de critiquer nos camarades qui choisiront d’y participer, interrogeons-nous sur ce que ces mouvements pourraient réellement apporter dans les jours à venir. Peuvent-ils se transformer en quelque chose de plus audacieux, de plus radical, de plus autonome ? La réponse est incertaine. En revanche, ce dont nous sommes sûr-es, c’est que les derniers mois de lutte nous ont montré l’importance de construire une solidarité par la base, notamment une solidarité anarchiste et anticoloniale avec les peuples palestiniens, Kanak et tou-te-s celleux opprimé-es par des forces coloniales dont la France fait partie.
Souvenons-nous de mai dernier, lorsque des manifestations spontanées pour la Palestine ont éclaté. Elles ont marqué une rupture avec le cadre traditionnel, rejetant l’idée de dialoguer avec un État et le considérant désormais comme un obstacle à l’émancipation. Ces manifestations, malgré leurs imperfections, ont brisé une routine établie, notamment après le tragique bombardement du camp de Rafah.
Les forces de l’ordre ont essuyé des tirs et des jets de pierre, ce mardi 3 septembre, au Mont-Dore, dans le secteur de Saint-Louis et à hauteur de la tribu de La Conception où plusieurs interpellations ont eu lieu.
ULTRA VIOLENCE DES ULTRA-RICHES :QUAND LA JUSTICE MET DES FEMMES ET DES PERSONNES QUEERS À LA RUE EN FAVORISANT DES MULTI-PROPRIÉTAIRES
IL Y A URGENCE : EXPULSÉ.E.S SOUS 15 JOURS Suite au procès du 18 juin 2024 (voir notre compte-rendu ici), la juge en charge du dossier s’est rangée du côté des propriétaires ultra-riches (la famille Helfrich) pour expulser le squat La Pigeonne, lieu de vie et d’activités féministe, queer et antiraciste de Strasbourg.
L’institution représentant la justice étatique condamne sévèrement les habitant-e-s de La Pigeonne qui occupent les lieux depuis 4 ans, en très grande précarité, majoritairement des femmes exilé-e-s, souffrant de problèmes de santé et de handicaps. Le délai de l’expulsion? 15 jours. Et s’ajoutent à cela 27 000 euros d’amendes pour des personnes dont la majorité a 0 revenu car l’État refuse de leur donner des papiers!!! La décision du tribunal est crade, brutale et cynique. Digne d’une justice qui continue de tuer les plus pauvres. Car la sentence de la rue est une sentence de mort.
LA JUSTICE EN FAVEUR DES ULTRAS RICHES
Alors qu’on nous bassine toute l’année avec « les valeurs de la république », le tribunal s’est rangé du côté des propriétaires, une famille alsacienne possédant de nombreuses demeures et domaines : les Helfrich. Ces derniers avaient abandonné la maison qui abrite La Pigeonne il y a une dizaine d’années pour la laisser pourrir et tomber en ruines. Les Helfrich n’ont jamais daigné répondre à nos courriers et se sont manifestés au bout de 2 ans d’occupation en coupant l’eau, illégalement.
Pourtant, il n’y a aucune urgence pour Joseph Helfrich, classé dans les 500 plus grandes fortunes de France (selon le magazine Challenges) et en 12ème position du classement alsacien. Son frère, François Helfrich possède la société Helfrich, implantée partout en France, qui commercialise des cadeaux pour les comités d’entreprises (12 agences, plus de 200 employé-e-s). Pourquoi précipiter l’expulsion en faveur d’une famille dont la fortune est estimée à 240 millions d’euros? Pour punir les squatteureuses? Mater les pauvres? Ces décisions servent à empêcher l’organisation de la solidarité envers les plus précaires. Nous devrions crever en silence et adopter des moyens de luttes « propres », politiquement corrects et non menaçants.Il ne s’agit pas ici de « rendre justice » mais de réprimer. Les juges aussi sont des militants politiques qui favorisent les individus de leur propre classe. Joseph Helfrich est actionnaire majoritaire du groupe grands chais de france (qui possède entre autres le domaine Arthur Metz, premier producteur de crémant d’Alsace, mais aussi JP Chenet, Calvet, Grand Sud). Ce n’est pas un petit business, mais une industrie qui s’étend jusqu’en Afrique.
Aujourd’hui, cette famille obtient l’expulsion d’un squat de personnes en grande précarité, dont une majorité de femmes exilées et précaires, tout en refusant toute négociation. Pour rappel, le collectif de La Pigeonne a entretenu des lieux laissés à l’abandon depuis plus de 8 ans : iells ont réparé et entretenu la maison, organisé des chantiers solidaires, déployé de longs effort pour prendre soin d’un espace inutilisé, afin de créer un endroit viable et chaleureux pour toustes ses habitant·e·s, mais aussi les voisin-e-s et autres Strasbourgeois-e-s, avec une bibliothèque (la Marsha P. Johnson), des cantines solidaires, des ateliers, des discussions, des projections, etc. Surtout, avant tout, iels se sont organisé-e-s pour survivre, sans violence et en sécurité, quand les femmes et les personnes queers à la rue sont une cible privilégiée des agressions sexistes et sexuelles.
LA NÉCESSITÉ DE S’ORGANISER FACE À L’INJUSTICE
S’organiser en utilisant des outils efficaces face à une société de plus en plus à droite qui est déconnectée de sa propre humanité, apathique et radicalisée. Dans un contexte où l’État soutient inconditionnellement les ultra-riches et s’allie à l’extrême-droite, la justice broie les racisé.e.s, les pauvres, les malades, les.handie.s, les femmes et les queers en leur retirant le droit fondamental d’avoir un toit. Et cette injustice concerne tout le monde.Nous rappelons que la situation des squats est interdépendante de celle des autres habitats précaires : elle concerne le domaine plus vaste du droit au logement, le marché de l’habitat inaccessible et touche à la dignité humaine mise à mal par les institutions et les entrepreneurs privés.
Nous dénonçons la brutalité organisée et la violence de la justice qui bénéficie aux riches comme la famille Helfrich. Ils ne sauront jamais ce qu’est l’angoisse d’être à la rue, comment cela affecte le corps, le mental et les relations. Contre eux, et contre une justice de classe et un état démissionnaire nous avons quand même des moyens d’action : la solidarité et le boycott commercial.
=> Nous appelons à l’action solidaire de tou-te-s pour responsabiliser ces ultra-riches. Nous appelons au boycott immédiat des produits suivants: les vins et crémants Arthur Metz, JP Chenet, Maison Klipfel, domaine André Lorentz, Maison Calvet, vins Grand Sud.Si vous avez Instagram : taguez et bloquez ces entreprises pour les interpeler et visibiliser cette lutte (un tuto sera visible sur notre compte). Le boycott a fait ses preuves, il est souvent responsable de baisses du chiffre d’affaires !
=> Il est évident que si les habitant.e.s n’ont pas trouvé de logement depuis 4 ans, elles n’en trouveront pas dans un délai de 15 jours, et vont donc se retrouver à la rue et en danger, en situation d’exploitation sexiste et raciste, tandis que les Helfrich continueront à jouir de leurs domaines et laisseront le bâtiment en l’état, encore abandonné.
Nous avons aussi besoin d’une aide matérielle et financière, en nous contactant ou via notre cagnottepour affronter l’expulsion (trouver des solutions pour les affaires des personnes, trouver du logement, se nourrir et couvrir les besoins quotidiens) : https://www.helloasso.com/associations/lescousinesdelest
=> Nous appelons à la responsabilité de la mairesse de Strasbourg afin qu’elle organise le relogement URGENT et DURABLE de toutes les habitant-e-s du squat.
=> Nous exigeons l’effacement des amendes monstrueuses et absurdes que la famille Helfrich exige de la part de personnes sans domicile.
Nous avons urgemment besoin de la solidarité de tou-te-s face à la violence de cette expulsion.
Nous ne sommes pas les seul.e.s à souffrir de cette violence organisée. Alors même que les riches sont solidaires entre eux, notre meilleure riposte est l’organisation de la solidarité populaire. Une société sans classe est possible! Aucune victoire n’est possible sans lutter!
Nous appelons les collectifs de squat, de personnes précaires et les médias alternatifs à relayer ce communiqué et engager des actions de soutien et de riposte.
Nous restons disponibles pour plus d’informations sur notre mail lapigeonne@riseup.net