Source : compilé à partir de divers médias
Le 5 octobre à Rome, de violents affrontements se sont déroulés à l’occasion du rassemblement pro-palestinien. Celui-ci, interdit par les autorités, a réuni 10 000 personnes environ d’après les médias.
À la fin de la manifestation, plusieurs centaines de manifestant.es masqués se sont attaqués à la police : jets de pierres, de bouteilles et de pétards. S’en sont suivis des affrontements physiques avec les flics, leur subtilisant même un bouclier, tout en scandant (en français) « Tout le monde déteste la police ».
Les flics ont répliqué à coup de matraques, de grenades lacrymo et de canons à eau. Deux personnes ont été interpellées.
Les médias locaux font état de 34 blessés parmi les forces de l’ordre.
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Traduit de Sardegna Anarchica
Sur la manifestation pour la Palestine du 5 octobre à Rome
Nous diffusons quelques brefs textes sur la manifestation qui s’est tenue le samedi 5 octobre 2024 à Rome en solidarité avec les populations palestinienne et libanaise sous attaque de l’Etat israélien et contre le génocide en cours dans la bande de Gaza depuis un an. Avant la manifestation (qui avait été interdite par la préfecture de police de Rome), 51 interdictions préventives de manifester ont été posées par la capitale à l’encontre d’autant de personnes qui se rendaient dans la ville et qui ont été arrêtées au cours des contrôles. Selon les médias, trois manifestants (dont un blessé à la tête par la police) et 34 agents des forces répressives (30 de la police, 4 de la garde des finances) ont été blessés lors des affrontements.
Dépêche-toi de dire non avant qu’une nouvelle répression te convainque du fait que de dire non est insensé et fou et qu’il est juste que tu acceptes l’hospitalité des hôpitaux psychiatriques.
Dépêche-toi d’attaquer le capital avant qu’une nouvelle idéologie ne le rende à nouveau sacré.
Dépêche-toi de refuser le travail avant que quelque nouveau sophiste te dise, encore une fois, que “le travail rend libre”. Dépêche-toi de jouer. Dépêche-toi de t’armer.
(Alfrefo M. Bonnano)
La journée d’hier sur les places de Rome et de Cagliari a su démontrer une force que l’on n’avait pas vue depuis longtemps. En particulier à Rome, malgré les bus escortés hors de la ville, les interdictions, les décrets et la répression, certains sont encore prêts à se battre quoi qu’il arrive. Des affrontements qui, même s’ils sont légers, ont tenu les charges de manière compacte, sans fue générale, même en affrontant les sections mobiles au corps à corps. Dans toutes les places, il y a une faille, à l’ingéniosité des plus responsables de savoir comment l’exploiter.
Que la peur change de camp.