Dans la nuit du 25 au 26 on mit le feu a une antenne relais a Labège au sud de Toulouse. Une humble participation a l’effort de résistance mondial contre l’effort de guerre des Etats et des industrielles d’ici et d’ailleurs.
L’intensification de la capacité digitale intra et extra européenne est un des multiples projets pour les efforts de guerre des pays de l’alliance transatlantique. Pour cela on a visé une installation de l’emprise digitale.
En cette fin de semaine marquée par l’élargissement des champs de la guerre au moyen-orient, et par la tenue du Salon du Bourget de Paris, nous avons décidé de perturber l’activité du pôle d’innovation technologique Effiscience à Colombelles, qui regroupe en un même « campus » bon nombre d’entreprises du complexe militaro-industriel : Safran Data Systems, Sotraban, NXP semiconductors, Telit Wireless Solution, Nucleopolis, CLARA, Probent Technology, Atos & Bull technologies, Eff’Innov Technologies…
Dans la nuit du 22 au 23 juin, nous avons mis le feu à deux armoires de fibre optique situées rue du Bocage, sur le site. Les flammes commençaient à se dresser quand nous avons quitté les lieux. On peut imaginer que la connexion à internet sera difficile dans la zone demain matin.
Initialement publié sur Sans nom le 21/06/2025, qui l’a traduit de Indymedia DE le 17/06/2025.
[La nuit du lundi au mardi 17 juin à Berlin, trente-six camionnettes des collaborateurs de guerre Telekom et Amazon sont parties en fumée : 17 véhicules de la première entreprise dans le quartier de Lichtenberg, et 19 véhicules de la seconde dans le quartier de Britz, à quelques minutes d’intervalle autour de 3h du matin. Voici la traduction du communiqué de cette belle attaque antimilitariste paru le jour-même sur de.indymedia]
Erfurt (Allemagne), 21 juin : incendie de six camions de l’armée allemande
[Hier lundi 23 juin, est sortie une dépêche de l’agence de presse allemande (dpa) annonçant –à la grande joie des petits et des grands–, que six camions de l’armée allemande sont partis en fumée au cours du week-end à Erfurt (région de Thuringe). Ces derniers étaient garés au nord de la ville, sur le parking d’un atelier d’entretien et de réparation.
Cet incident fâcheux survient au moment où l’État allemand réfléchit au service militaire obligatoire, instaure une Journée des anciens combattants (15 juin), relance la préparation et la militarisation des esprits, et surtout débloque des sommes incommensurables pour la guerre : création d’un fonds spécial d’investissement de 500 milliards d’euros destiné aux investissements dits de “sécurité”, et augmentation de son budget annuel de la défense de 63 milliards en 2025 (2% du PIB) à 160 milliards pour 2030 (3,5% du PIB).
Bref, l’attaque d’Erfurt est venue rappeler si besoin est qu’en Allemagne, tout le monde n’est pas disposé à accepter cette course vers l’abîme militariste, que ce soit à Hambourg le 15 juin lorsque le directeur de l’entreprise d’armement Vincorion a reçu une visite incendiaire à domicile, à Berlin le 10 juin lorsque l’entreprise de puces électroniques Micro Resist Technology a été sabotée, à Berlin le 17 juin lorsque trente-six camionnettes des collaborateurs de guerre Telekom et Amazon sont parties en fumée, ou le 6 juin à Soltau (Basse-Saxe) lorsque cinq camions de l’armée avaient déjà été cramés : une attaque revendiquée le lendemain sur de.indymedia, dont on trouvera ci-dessous la traduction du communiqué.]
Depuis Téhéran, une militante anarchiste témoigne des frappes israéliennes, du chaos quotidien, et du rôle que tentent de jouer les anarchistes entre guerre, répression et survie. Un récit poignant que j’ai traduit des larmes dans les yeux. Toutes mes pensées a ceux qui d’un côté comme de l’autre combatte pour la paix et la liberté ! Aux déserteur seul héros des guerres !
Des brèves du désordre contre la guerre et la répression (2014 – 2025). Précédées de « Carnet de route » (publié en 2018), à propos d’antimilitarisme, d’anarchie et de perspectives insurrectionnelles autonomes. 36 pages A5
« Anarchistes, nous nous battons contre tout pouvoir, qu’il soit sanguinaire ou tolérant, démocratique ou dictatorial, et nous ne pouvons donc jamais rallier aucun camp d’un pouvoir contre un autre. » (Avril 2018)
Le 11 novembre 2023, une explosion retentit sur le chemin de fer près de la ville de Riazan, en Russie, faisant chuter 19 wagons d’un train de marchandises. L’entreprise de logistique à laquelle appartenait le train et l’Etat estiment la somme totale des dégâts à près d’un demi-million d’euros.
Le 29 novembre, les flics arrêtent l’anarchiste Rouslan Sidiki qui finit par avouer sous la torture le sabotage du train, ainsi qu’une autre attaque visant un aéroport militaire. Aujourd’hui, Rouslan est en détention provisoire en attente de jugement final qui pourrait aller jusqu’à une peine à perpétuité.
Dans des lettres envoyés à Ivan Astachine, publiés récemment par le média russe Mediazona, Rouslan raconte sa vie bouleversée par l’invasion russe de l’Ukraine, la préparation méticuleuse des actions de sabotage, ainsi que la torture et sa vie en détention.