Volé dans la presse
Un email adressé à la prison de Chelmsford (Royaume-Uni) a suffi à convaincre le personnel de libérer un détenu de 36 ans incarcéré pour fraude. Le courriel était un faux, mais les surveillants s’en sont aperçus un peu tard… Le détenu s’était « évadé » de la prison… avec la bénédiction des surveillants. Des complices avaient adressé un courriel à la prison pour annoncer sa libération. Les faits remontaient à l’année 2023, un tribunal vient de statuer sur cette affaire.
« La contrefaçon était assez grossière »
L’email avait été envoyé depuis une adresse qui reprenait celle du gouvernement britannique, à un détail près : elle se terminait par «. org » au lieu de «. gov ». « La contrefaçon était assez grossière [mais] le personnel de la prison de Chelmsford s’était laissé berner », a reconnu Jerry Hayes, le procureur.
La cavale du détenu avait toutefois tourné court. Caché dans son grenier, le trentenaire avait été retrouvé 43 heures après sa « libération ».
Convoqué devant le tribunal lundi 8 décembre 2025, il a refusé d’assister à son procès et n’a donc été informé qu’a posteriori de sa condamnation à trois ans et trois mois de prison ferme. Plusieurs complices, dont la femme du détenu, ont quant à eux été condamnés à de la prison avec sursis.