Basé sur des extraits de Courant Alternatif et de dndf, et completé par la presse.
Sur l’insurrection au Bangladesh, on peut lire suite à Sur la révolte en cours au Bangladesh ; [Bangladesh] Quelques nouvelles et chiffres sur la révolte… ; [Bangladesh] Nouvelles flambées émeutières dans les manifestations anti-gouvernementales ; [Bangladesh] L’insurrection déstitue la Première Ministre… et ensuite ?
Contre-insurrection démocratique
Au lendemain de la fuite de la première ministre, l’armée a convié les responsables des partis non discrédités (PNB et Jamaat-e-Islami) à former un gouvernement provisoire. Muhammad Yunus est nommé conseiller principal de ce gouvernement intérimaire, à la tête d’une équipe composée de 17 personnes (bureaucrates, officiers militaires à la retraite, avocats, universitaires, 2 leaders étudiants…). Ce débouché, constituant une sorte « d’assainissement » de la démocratie représentative, ne peut que nous paraître décevant après l’agitation de l’été que d’aucuns qualifient de « révolution de juillet », mais comment s’en étonner ? Les revendications du début du mouvement étudiant étaient celles de personnes souhaitant leur intégration à la classe moyenne, quant à celles qui ont émergé plus tardivement, à savoir de « dégager » les chefs, ne peuvent conduire qu’à les remplacer par d’autres, soi-disant plus vertueux, et ne sont pas porteuses de perspectives émancipatrices.
Quant aux futures élections, les étudiant.es ont déclaré qu’i