Les forces de l’ordre ont essuyé des tirs et des jets de pierre, ce mardi 3 septembre, au Mont-Dore, dans le secteur de Saint-Louis et à hauteur de la tribu de La Conception où plusieurs interpellations ont eu lieu.
ULTRA VIOLENCE DES ULTRA-RICHES :QUAND LA JUSTICE MET DES FEMMES ET DES PERSONNES QUEERS À LA RUE EN FAVORISANT DES MULTI-PROPRIÉTAIRES
IL Y A URGENCE : EXPULSÉ.E.S SOUS 15 JOURS Suite au procès du 18 juin 2024 (voir notre compte-rendu ici), la juge en charge du dossier s’est rangée du côté des propriétaires ultra-riches (la famille Helfrich) pour expulser le squat La Pigeonne, lieu de vie et d’activités féministe, queer et antiraciste de Strasbourg.
L’institution représentant la justice étatique condamne sévèrement les habitant-e-s de La Pigeonne qui occupent les lieux depuis 4 ans, en très grande précarité, majoritairement des femmes exilé-e-s, souffrant de problèmes de santé et de handicaps. Le délai de l’expulsion? 15 jours. Et s’ajoutent à cela 27 000 euros d’amendes pour des personnes dont la majorité a 0 revenu car l’État refuse de leur donner des papiers!!! La décision du tribunal est crade, brutale et cynique. Digne d’une justice qui continue de tuer les plus pauvres. Car la sentence de la rue est une sentence de mort.
LA JUSTICE EN FAVEUR DES ULTRAS RICHES
Alors qu’on nous bassine toute l’année avec « les valeurs de la république », le tribunal s’est rangé du côté des propriétaires, une famille alsacienne possédant de nombreuses demeures et domaines : les Helfrich. Ces derniers avaient abandonné la maison qui abrite La Pigeonne il y a une dizaine d’années pour la laisser pourrir et tomber en ruines. Les Helfrich n’ont jamais daigné répondre à nos courriers et se sont manifestés au bout de 2 ans d’occupation en coupant l’eau, illégalement.
Pourtant, il n’y a aucune urgence pour Joseph Helfrich, classé dans les 500 plus grandes fortunes de France (selon le magazine Challenges) et en 12ème position du classement alsacien. Son frère, François Helfrich possède la société Helfrich, implantée partout en France, qui commercialise des cadeaux pour les comités d’entreprises (12 agences, plus de 200 employé-e-s). Pourquoi précipiter l’expulsion en faveur d’une famille dont la fortune est estimée à 240 millions d’euros? Pour punir les squatteureuses? Mater les pauvres? Ces décisions servent à empêcher l’organisation de la solidarité envers les plus précaires. Nous devrions crever en silence et adopter des moyens de luttes « propres », politiquement corrects et non menaçants.Il ne s’agit pas ici de « rendre justice » mais de réprimer. Les juges aussi sont des militants politiques qui favorisent les individus de leur propre classe. Joseph Helfrich est actionnaire majoritaire du groupe grands chais de france (qui possède entre autres le domaine Arthur Metz, premier producteur de crémant d’Alsace, mais aussi JP Chenet, Calvet, Grand Sud). Ce n’est pas un petit business, mais une industrie qui s’étend jusqu’en Afrique.
Aujourd’hui, cette famille obtient l’expulsion d’un squat de personnes en grande précarité, dont une majorité de femmes exilées et précaires, tout en refusant toute négociation. Pour rappel, le collectif de La Pigeonne a entretenu des lieux laissés à l’abandon depuis plus de 8 ans : iells ont réparé et entretenu la maison, organisé des chantiers solidaires, déployé de longs effort pour prendre soin d’un espace inutilisé, afin de créer un endroit viable et chaleureux pour toustes ses habitant·e·s, mais aussi les voisin-e-s et autres Strasbourgeois-e-s, avec une bibliothèque (la Marsha P. Johnson), des cantines solidaires, des ateliers, des discussions, des projections, etc. Surtout, avant tout, iels se sont organisé-e-s pour survivre, sans violence et en sécurité, quand les femmes et les personnes queers à la rue sont une cible privilégiée des agressions sexistes et sexuelles.
LA NÉCESSITÉ DE S’ORGANISER FACE À L’INJUSTICE
S’organiser en utilisant des outils efficaces face à une société de plus en plus à droite qui est déconnectée de sa propre humanité, apathique et radicalisée. Dans un contexte où l’État soutient inconditionnellement les ultra-riches et s’allie à l’extrême-droite, la justice broie les racisé.e.s, les pauvres, les malades, les.handie.s, les femmes et les queers en leur retirant le droit fondamental d’avoir un toit. Et cette injustice concerne tout le monde.Nous rappelons que la situation des squats est interdépendante de celle des autres habitats précaires : elle concerne le domaine plus vaste du droit au logement, le marché de l’habitat inaccessible et touche à la dignité humaine mise à mal par les institutions et les entrepreneurs privés.
Nous dénonçons la brutalité organisée et la violence de la justice qui bénéficie aux riches comme la famille Helfrich. Ils ne sauront jamais ce qu’est l’angoisse d’être à la rue, comment cela affecte le corps, le mental et les relations. Contre eux, et contre une justice de classe et un état démissionnaire nous avons quand même des moyens d’action : la solidarité et le boycott commercial.
=> Nous appelons à l’action solidaire de tou-te-s pour responsabiliser ces ultra-riches. Nous appelons au boycott immédiat des produits suivants: les vins et crémants Arthur Metz, JP Chenet, Maison Klipfel, domaine André Lorentz, Maison Calvet, vins Grand Sud.Si vous avez Instagram : taguez et bloquez ces entreprises pour les interpeler et visibiliser cette lutte (un tuto sera visible sur notre compte). Le boycott a fait ses preuves, il est souvent responsable de baisses du chiffre d’affaires !
=> Il est évident que si les habitant.e.s n’ont pas trouvé de logement depuis 4 ans, elles n’en trouveront pas dans un délai de 15 jours, et vont donc se retrouver à la rue et en danger, en situation d’exploitation sexiste et raciste, tandis que les Helfrich continueront à jouir de leurs domaines et laisseront le bâtiment en l’état, encore abandonné.
Nous avons aussi besoin d’une aide matérielle et financière, en nous contactant ou via notre cagnottepour affronter l’expulsion (trouver des solutions pour les affaires des personnes, trouver du logement, se nourrir et couvrir les besoins quotidiens) : https://www.helloasso.com/associations/lescousinesdelest
=> Nous appelons à la responsabilité de la mairesse de Strasbourg afin qu’elle organise le relogement URGENT et DURABLE de toutes les habitant-e-s du squat.
=> Nous exigeons l’effacement des amendes monstrueuses et absurdes que la famille Helfrich exige de la part de personnes sans domicile.
Nous avons urgemment besoin de la solidarité de tou-te-s face à la violence de cette expulsion.
Nous ne sommes pas les seul.e.s à souffrir de cette violence organisée. Alors même que les riches sont solidaires entre eux, notre meilleure riposte est l’organisation de la solidarité populaire. Une société sans classe est possible! Aucune victoire n’est possible sans lutter!
Nous appelons les collectifs de squat, de personnes précaires et les médias alternatifs à relayer ce communiqué et engager des actions de soutien et de riposte.
Nous restons disponibles pour plus d’informations sur notre mail lapigeonne@riseup.net
These collected texts have been compiled from multiple sources which have translated articles initially written in French, mostly coming from Sans nom. Not all of the French texts have been translated yet (as of making this compilation). If you translate one of the untranslated texts, don’t hesitate to contact us so we can update the zine!
Durant les étés 2022 et 2023, les personnes incarcérées à Champ-Dollon avaient dénoncé des conditions de détention invivables. Cellules surpeuplées, enfermement 23h sur 24h et températures encore plus chaudes qu’à l’extérieur. Encore pire dans les cachots (les cellules d’isolement) où les fenêtres ne s’ouvrent que de 10 centimètres, les grillages ne laissant pas circuler l’air [1]. En juillet 2022, alors que les températures s’élevaient à plus de 35°C dans les ateliers de la Brenaz, des détenus y avaient fait grève pour dénoncer des conditions de travail intenables. Tous avaient été sanctionnés par l’administration pénitentiaire [2]. Continue reading « [Suisse] Canicule : Urgence à Champ-Dollon »→
À l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec Gaza et pour la libération de tous les prisonnier⸱es palestinien⸱nes du 3 août dernier, plusieurs activistes et organisations ont initié une campagne de soutien aux prisonnières palestiniennes.
Démanteler Damon : Libérer les résistantes !
Dans cette campagne, nos demandes sont simples : nous demandons la destruction de la prison de Damon ; nous demandons la libération de toutes les femmes* palestiniennes qui y sont détenues. Bien que cette campagne se concentre sur la prison de Damon et ses détenues, nous appelons également à la destruction de toutes les prisons coloniales et à la libération de tous les prisonnier⸱es palestinien⸱nes.
La pratique sioniste de l’emprisonnement s’est intensifiée depuis le 7 octobre. Des enlèvements massifs ont eu lieu en Cisjordanie et en Palestine de 48, le nombre de prisonnier⸱es dans les prisons sionistes s’élevant actuellement à plus de 9 900 et celui des prisonnier⸱es dans les camps de concentration à Gaza à plusieurs milliers. Le recours systématique à la torture, à l’isolement et aux agressions sexuelles (quel que soit le genre) est une pratique normalisée de l’armée israélienne d’occupation.
Initialement publié par mtlcontreinfo.org le 01/08/2024
Soumission anonyme à MTL Contre-info
Le 19 juillet, lors d’une nuit calme, plus de 60 personnes se sont rassemblées au centre-ville de Montréal afin de manifester pour la Palestine. La manifestation a été annoncée sans l’aide des médias sociaux, de sorte qu’aucune présence policière n’était visible sur le lieu du rassemblement. Le récit qui suit provient de quelques participant-es à la manifestation. Nous espérons faire comprendre à celleux qui n’étaient pas là ce qui s’est passé et faire quelques suggestions pour la prochaine fois.
Vers 22 heures, la manifestation s’est mise en marche, une bannière annonçant « L’espoir c’est la lutte » à côté d’un cercle A, et une bannière indiquant « Libération des peuples, libération de la terre » en queue de cortège. Serpentant dans les rues sous les gratte-ciel et les slogans, l’énergie de la foule augmentait progressivement à mesure que nous nous acclimations à l’étrange réalité : pas de flics à vélo, pas de flics anti-émeute, pas de flics devant, derrière ou sur les côtés, juste nous et nos ami.e.s et camarades, et leurs ami.e.s et camarades, et les leurs, notre black bloc et keffiyeh bloc nous protégeant de la centaine de caméras de surveillance enregistreant inlassablement notre déambulation.
La manifestation a duré seize minutes. Des feux d’artifice ont été allumés à l’arrivée au Square Victoria, où se trouvait le camp Al-Soumoud, démantelé deux semaines auparavant. Les manifestant.e.s ont rapidement commencé à briser les vitrines des banques, ciblant une CIBC et une Banque Scotia. Dans le sens inverse de la circulation sur Saint-Jacques, nous avons été accueillis avec enthousiasme par les fêtards du vendredi soir, qui sont descendus dans la rue pour applaudir, et par les automobilistes qui ont baissé leur vitre pour féliciter les militant.e.s vêtus de noir. Certains passants ont commencé à suivre la manifestation avec enthousiasme alors qu’elle se dirigeait vers la Caisse de Dépôt et Placement du Québec (CDPQ). La CDPQ, qui avait été pointée du doigt par le camp Al-Soumoud un peu plus tôt, a investi 14 milliards de dollars dans des entreprises complices du génocide en Palestine. Bien que ses fenêtres semblaient difficiles à briser, plusieurs d’entre elles ont été graffés, d’autres ont volé en éclats et un fumigène a été lancé par une ouverture dans un espace de bureau, déclenchant avec un peu de chance les gicleurs et causant des dégâts d’eau.
Les sirènes de police sont visibles et entendues de plusieurs directions, mais avant que les commandants du SPVM ne comprennent ce qui se passe, la foule se disperse et disparaît dans la nuit. Il n’y a eu aucune arrestation et personne n’a été blessé.
Il arrive de temps en temps qu’une bonne nouvelle nous parvienne. Ce 31 juillet, un jeune homme a réussi à escalader les grilles et à s’enfuir. Nous lui souhaitons bon vent !
Une semaine auparavant, il semble qu’il y avait eu une tentative d’évasion.
Un détenu soulève l’hypothèse que le tabassage ayant eu lieu suite au repas de midi avait possiblement pour fonction de détourner l’attention de l’évasion réussie. Faire régner la terreur plutôt que cultiver l’espoir…
Pour la libération immédiate de toutes les personnes détenues !
Dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 juillet, un groupe de militant.e.s a défilé devant le palais royal sur la place du Dam à Amsterdam en solidarité avec le peuple palestinien. Les militants envoient un message au gouvernement néerlandais. Ils ont repeint le palais de la place du Dam en rouge sang pour symboliser le sang des Palestiniens qui coule actuellement dans les rues de Gaza.
« Ce bâtiment inutile symbolise le système colonial de notre état-nation. C’est l’État au cœur du noyau impérial qu’il faut démanteler. Les Pays-Bas appuient activement le génocide, le colonialisme et l’occupation de la Palestine.»
17 juillet. Dans un coin de territoire occupé par l’État oppresseur d’Argentine. En solidarité avec les militant.e.s de 269 Libération Animale qui ont bloqué un abattoir en Suisse, et n’ont pas pu libéré une seule vie, quatre anarchistes et antispécistes ont libéré six poules d’une ferme.
Après avoir repéré les alentours et l’intérieur de la ferme, iels ont décidé de ne pas perdre un instant et d’agir, tout en sachant que la maison du fermier était adjacente aux fermes.
La nuit et le froid les ont accompagnés et, après avoir coupé le grillage pour accéder à la ferme, iels n’avaient plus qu’à ouvrir les cages, ce qu’iels ont fait !
Beaucoup y sont restées, et nous en avons vu énormément bouger dans le noir entre leur bruit et celui des rats. C’est un sentiment horrible de ne pas pouvoir toutes les libérer, mais au moins ces six là ne seront plus exploitée.
De l’ALF, même si la ville est assiégée de caméras et de contrôle social, nous continuons à lutter contre le système spéciste envers et contre tout. Libération Animale !
Un hélicoptère qui s’envole de la résidence de la Première Ministre, avec la dirigeante Sheikh Hasina à bord. Des centaines de milliers de personnes dans des rues enflammées. Des milliers d’émeutiers qui pillent le palais du pouvoir. Une démission fracassante. C’est le dénouement victorieux du mouvement de révolte qui a commencé au début du mois de juillet en Bangladesh. Continue reading « [Bangladesh] L’insurrection déstitue la Première Ministre… et ensuite ? (MàJ) »→
Après une semaine de calme relatif, pendant laquelle les autorités ont procédé à des arrestations massives (plus de 10 000 personnes auraient été arrêtées au 2 août) tandis que les manifestations étaient en pause, celles-ci ont repris progressivement, d’abord à une intensité et échelle plus réduites, puis en reprenant une tournure davantage émeutière en cette fin de semaine. Quelques informations extraites de la presse et des réseaux sociaux. [Pour un retour sur les précédentes semaines, on peut lire Sur la révolte en cours au Bangladesh et [Bangladesh] Quelques nouvelles et chiffres sur la révolte… ]
Graffitis anti-gouvernementaux sur le campus de l’Université de Dacca
Le 30 juillet, après avoir été prévenu.es par des personnes locales, nous nous sommes rendu.es dans une ferme des Midlands de l’Ouest qui contenaient les cages à poules pondeuses les plus horrifiantes que nous avons vues depuis plus d’une décennie.
Il semblerait que le propriétaire soit en désaccord avec l’interdiction des cages conventionnelles en 2012, et a décidé de garder pour lui-même un set des exactes mêmes cages qui avaient été interdites il y a 12 ans. Certaines des cages contenaient jusqu’à 3 poules, les empêchant de faire un seul mouvement. Les coins de la ferme étaient recouvertes d’une couche de plus d’un pied de merde à poule, et des rats grimpaient sur les cages comme si c’était un terrain de jeu. De la nourriture pourrissait sur le sol, mélangée avec un système d’eau qui coulait en permanence et ne semblait par distribuer de l’eau jusqu’au bout de la ligne.
Nous nous sommes mis.es au travail. Par chance, l’enfoiré n’avait qu’une trentaine de poules dans la ferme. Nous avons donc vidé chaque cage jusqu’à la dernière, mises toutes les poules dans de quoi les transporter, puis nous nous sommes assuré.es que les cages ne pourraient plus jamais être utilisées. Nous avons détruit chaque porte coulissante, détruit les plateaux de capture d’œufs, et stratégiquement retiré chaque pièce de métal qui rendait le rayonnage même un minimum utile. A la fin de notre travail, il ne reste aucune cage dans la ferme, juste un pathétique squelette de ce qui était autrefois la norme de millions de poules pondeuses. Continue reading « [UK] Des anarchistes libèrent toutes les poules d’une ferme, et le dédient à Marius Mason »→
Initialement publié sur Indymedia Nantes, le 01/08/2024. [En complément, ne pas hésiter à consulter la page « écrire aux prisonnier.e.s » ici.]
Les drones militaires bourdonnent parmi les étoiles et les nuages. Un soldat, des milliers des kilomètres au loin, cherche des cibles à tuer, les émotions bien éloignées des vies qu’il prend. Une apathie grandissante face à la brutalité du présent et la propagande d’état qui s’invoque d’elle-même sur nos écrans. L’eau et la terre sont des marchandises de plus en plus convoitées. Comme les caverneuses fosses des mines de charbon, nous sommes vidé·es et évidé·es afin de maintenir la culture de la vacuité du capitalisme. L’empathie, l’attention aux autres et l’amour qui maintiennent nos communautés soudées subissent les attaques d’un mode de vie individualisé où chacun·e ne fait attention qu’à soi. Continue reading « Semaine Internationale de Solidarité avec les Prisonnièr·es Anarchistes 2024 // 23 au 30 août »→
Les individus, collectifs, organisations, peuples, communautés et adhérents de la Sixième Déclaration de la Jungle Lacandon élèvent nos voix et donnent notre parole pour exiger la liberté de notre compañero, Base d’Appui de l’Armée Zapatiste de Libération Nationale (BAEZLN), José Díaz Gómez, qui est otage de l’État mexicain sous le mal-gouvernement de Rutilio Escandón Cadenas, qui le maintient en prison injustement et arbitrairement dans le CERSS 17 de Playas de Catazajá, Chiapas, Mexique.Continue reading « [Mexique] Liberté pour José Díaz Gómez, de la Base d’Appui de l’Armée Zapatiste de Libération Nationale (BAEZLN) ! »→