Volé dans la presse
Fait rare à la prison de Rennes-Vezin (Ille-et-Vilaine), ce jeudi 11 décembre 2025. Vers 15h30, plus d’une quarantaine de détenus de la maison d’arrêt 2 du centre pénitentiaire, ont refusé de rejoindre leurs cellules à l’issue du premier tour de leur promenade.
La justification principale de cette mobilisation ? » Le fait qu’ils n’aient pas pu bénéficier de la promenade du matin en raison du plan brouillard, déclenché pour des raisons de sécurité évidentes « , précise le syndicat FO Justice. Ce dernier précise que certaines revendications évoquées » étaient toutefois un peu plus cohérentes « , notamment leur dénonciation de la surpopulation carcérale. Les 49 détenus mobilisés se seraient ainsi insurgés » du nombre grandissant de triplettes » – c’est-à-dire trois personnes dans une même cellule -. Des personnels des Équipes régionales d’intervention et de sécurité (ERIS), une unité d’intervention spécialisée, ont été déployés sur place pour mettre fin à la mobilisation, qui s’est donc terminée peu avant 18 h. Plusieurs détenus auraient » été transférés dès ce jeudi soir dans des établissements plus adaptés à leurs profils « , indique le délégué du syndicat Ufap Unsa, Eric Toxé qui tient à pointer » le manque chronique de personnels » au sein de l’établissement pénitentiaire.
Ce vendredi 12 décembre au matin, les détenus de la maison d’arrêt 2 auraient tenté un nouveau blocage lors du départ sport, ajoute le syndicat FO Justice. » Grâce aux agents du bâtiment et nos Équipes locales de sécurité pénitentiaire (ELSP), la situation a été rapidement maîtrisée, même si certains continuent de menacer de bloquer dans la journée « .
Craignant que ces événements se reproduisent, le bureau local FO estime que ces « actes de rébellion doivent entraîner des sanctions et des transferts s’imposent ! »